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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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Chapitre 5. Jusqu’où est-il nécessaire de spatialiser la composante hydrologique d’un modèlecouplé ? 1195.2 Trois expériences illustrées par le cas du bassin de l’IllinoisPour explorer la question de la spatialisation, nous avons construit trois expériences mettant en œuvreun schéma spatial de complexité croissante en s’inspirant des travaux d’Andréassian et al. (2004).Expérience n°1, spatialisation des injections latéra<strong>les</strong> : la répartition des injections latéra<strong>les</strong> contrôle<strong>les</strong> volumes transitant dans le bief. Une erreur sur cette répartition entraîne de forteserreurs sur <strong>les</strong> débits des points intérieurs. Ce type de spatialisation semblait donc le premierfacteur à explorer. Nous avons <strong>pour</strong> cela comparé plusieurs configurations en raffinant progressivementla répartition des injections et leur nature (apport uniformément réparti/ponctuel).Dans cette expérience, le bassin intermédiaire est scindé en plusieurs sous-bassins correspondantaux différents <strong>apports</strong>. Ces sous-bassins reçoivent une pluie égale à la pluie moyennetombée sur l’ensemble du bassin intermédiaire.tel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009Expérience n°2, spatialisation des pluies : la pluie est un phénomène fortement hétérogène dansl’espace, il semble donc naturel d’envisager sa spatialisation. En conservant le découpage ensous-bassins utilisé dans l’expérience précédente, on calcule une pluie moyenne sur chaquesous-bassin. Ces pluies alimentent ensuite plusieurs instances du modè<strong>les</strong> pluie-débit GR4Hauxquel<strong>les</strong> est affecté un unique jeu de paramètres.Expérience n°3, spatialisation des paramètres : la configuration du modèle couplé est ici similaireà la précédente en levant la contrainte d’égalité sur le jeu de paramètre.Des premiers résultats, présentés dans l’annexe H, ont été obtenus sur le bassin de l’Illinois et ont faitl’objet d’une publication dans la revue Journal of Hydrology (article accepté). Ces tests ne suivent pasexactement le protocole précédent en combinant <strong>les</strong> deux premières expériences. L’article comparedifférentes configurations d’apport en utilisant une pluie distincte sur chaque sous-bassin 1 .Les tests sur l’Illinois aboutissent aux conclusions suivantes.• Prendre en compte plus de 2 à 3 affluents dans la discrétisation des <strong>apports</strong> latéraux n’apporteaucun gain de performance sensible.• Injecter <strong>les</strong> <strong>apports</strong> sous forme uniformément répartie stabilise le calage et <strong>les</strong> performances dumodèle couplé. Ce résultat a été obtenu en comparant une configuration dans laquelle <strong>les</strong> <strong>apports</strong>sont injectés uniquement sous forme ponctuelle avec une configuration mixte ponctuelle/répartie.Un autre résultat a pu être obtenu grâce à la présence d’une station de mesure sur un affluentde l’Illinois. Cette station a permis d’étendre le protocole de contrôle décrit au paragraphe 4.2 :<strong>les</strong> simulations ont pu être analysées non seulement sur l’aval (l’Illinois à Tahlequah) et l’intérieurdu tronçon (l’Illinois à Siloam Springs) mais également sur un affluent (Flint Creek à Kansas).Cette configuration particulière n’a pas pu être reproduite sur <strong>les</strong> 49 tronçons français et reste donc1 On notera également que la diffusion D n’est pas fixée à 0 dans le modèle couplé de l’annexe H, ce qui n’est pasconforme aux recommandations du chapitre 4. L’Illinois fait en effet partie des rares bassins sur <strong>les</strong>quels la diffusionapporte un gain de performance sensible : le modèle à 6 paramètres OP T 6 (tous <strong>les</strong> paramètres calés) obtient un scoreNSE en contrôle sur l’aval de 0.90 contre 0.88 <strong>pour</strong> D0 (diffusion fixée à 0). Dans ce cas, RE(D0|OP T 6) vaut alors-0.09. Fixer la diffusion à 0 entraîne donc une augmentation de l’erreur quadratique moyenne de 9% en contrôle sur cebassin.

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