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Quels apports hydrologiques pour les modèles hydrauliques? Vers ...

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Chapitre 3. Choix des modè<strong>les</strong> hydrologique et hydraulique 63Ce chapitre présente <strong>les</strong> deux modè<strong>les</strong> utilisés comme composantes <strong>hydrologiques</strong> et <strong>hydrauliques</strong>dans la suite de nos travaux.3.1 Choix du modèle hydrologique3.1.1 Un modèle semi-distribué <strong>pour</strong> générer <strong>les</strong> <strong>apports</strong> latérauxtel-00392240, version 1 - 5 Jun 2009La définition d’un modèle hydrologique proposée au paragraphe 1.1.2 introduit la distinction entretrois types de modè<strong>les</strong> en référence à leur représentation spatiale : modèle global, semi-distribué etdistribué.L’objectif de cette thèse est de proposer des solutions efficaces de couplage entre un modèle hydrologiqueet un modèle hydraulique, le premier générant des <strong>apports</strong> latéraux <strong>pour</strong> le second. Cetteproblématique est par nature distribuée : le modèle hydrologique doit produire des débits d’apporttout au long du tronçon de rivière concerné. Il <strong>pour</strong>rait donc paraître logique de privilégier un modèlehydrologique distribué. Ces modè<strong>les</strong> n’ont cependant pas montré une nette supériorité sur <strong>les</strong> approchesgloba<strong>les</strong> concernant la reconstitution des débits (Refsgaard et Knudsen, 1996; Smith et al.,2004). Ceci malgré une complexité supérieure en termes de collecte et traitement de données, deconstruction et de calage du modèle. Par ailleurs, ces difficultés de mise en œuvre <strong>les</strong> rendent peucompatib<strong>les</strong> avec <strong>les</strong> contraintes d’une étude hydraulique. Nous avons donc opté <strong>pour</strong> des modè<strong>les</strong><strong>hydrologiques</strong> plus simp<strong>les</strong>.A l’opposé des modè<strong>les</strong> distribués, <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> globaux offrent une solution séduisante qui s’avèrecependant difficilement conciliable avec une configuration de bassin intermédiaire. Dans ce système,la présence d’un débit mesuré à l’amont entraîne l’exclusion d’une partie du bassin (le bassin amont).Le système n’est donc pas un bassin fermé topographiquement à l’amont comme l’illustre la figure 3.1.Le modèle global, lui, est conçu <strong>pour</strong> un système fermé à l’amont. De plus, un modèle global permetde calculer des débits en un seul point d’un bassin versant, son exutoire. Or nous souhaitons disposerde débits d’<strong>apports</strong> sur l’ensemble du tronçon. Il nous faut donc abandonner <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> globaux etopter <strong>pour</strong> la troisième solution évoquée plus haut : un modèle semi-distribué.Les modè<strong>les</strong> globaux et distribués sont définis de manière relativement homogène dans la littérature.Il n’en va pas de même <strong>pour</strong> <strong>les</strong> modè<strong>les</strong> semi-distribués. Le plus souvent, le terme évoque uncertain degré de raffinement dans la structure spatiale du modèle : la majorité des auteurs parlentde modè<strong>les</strong> semi-distribués lorsqu’ils scindent un bassin versant en sous-bassins à partir des limitestopographiques (Loumagne et al., 1999; Boyle et al., 2001; Ajami et al., 2004) ou en croisant plusieurssources d’information tel<strong>les</strong> que la géologie ou l’occupation des sols (Schumann, 1993; Lindströmet al., 1997). Notons que la plupart des publications détaillent surtout <strong>les</strong> résultats de ces modè<strong>les</strong> etpeu <strong>les</strong> méthodes permettant de discrétiser le bassin. Nous reviendrons sur ce point dans le chapitre 5.Dans la suite de nos travaux, nous exploiterons un modèle semi-distribué construit dans un souci deparcimonie en suivant la démarche adoptée au Cemagref d’Antony (Michel et al., 2006). Concernant

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