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- <strong>Percy</strong> s'est fait du souci pour toi, Nico. Il peut t'aider. Je lui ai permis de voir ce que tu préparais en<br />
espérant qu'il te trouverait.<br />
-C'était donc toi, ai-je dit. C'est toi qui m'as envoyé ces messages-Iris.<br />
Bianca a hoché la tête.<br />
- Pourquoi tu l'aides lui et pas moi ? a crié Nico. C'est pas juste !<br />
- Tu te rapproches de la vérité, maintenant, lui a dit Bianca. Ce n'est pas contre <strong>Percy</strong> que tu es en colère,<br />
Nico. C'est contre moi.<br />
- Non.<br />
- Tu m'en veux parce que je t'ai quitté pour devenir Chasseresse d'Artémis. Tu m'en veux parce que je<br />
suis morte en te laissant tout seul. Je suis désolée de tout cela, Nico. Sincèrement. Mais tu dois surmonter<br />
cette colère. Et tu dois cesser d'accuser <strong>Percy</strong> des choix que j'ai faits. Ce serait ta perte.<br />
- Elle a raison, est intervenue Annabeth. Cronos se relève, Nico. Il manipulera tous ceux qu'il pourra pour<br />
les gagner à<br />
sa cause.<br />
- J e me fiche pas mal de Cronos, a dit Nico. Je veux juste récupérer ma sœur.<br />
- Cela, tu ne peux pas, Nico, lui a dit gentiment Bianca.<br />
- J e suis le fils d'Hadès ! Je peux !<br />
- N'essaie pas. Si tu m'aimes, ne tente pas de... <strong>La</strong> voix de Bianca s'est éteinte. Les esprits avaient à<br />
nouveau commencé à se presser autour de nous, et ils semblaient troublés. Leurs ombres frissonnaient. «<br />
Danger ! » murmuraient leurs voix.<br />
- Le Tartare s'agite, a dit Bianca. Ton pouvoir attire l'attention de Cronos. Les morts doivent retourner<br />
aux Enfers. Nous ne sommes pas en sécurité ici.<br />
- Attends, a plaidé Nico. S'il te plaît...<br />
-Au revoir, Nico, a dit Bianca. Je t'aime. N'oublie pas ce que je t'ai dit.<br />
Sa silhouette a tremblé et les fantômes ont disparu, nous laissant seuls devant une fosse et une cuve de <strong>La</strong><br />
Chasse d'eau joyeuse, SA, sous la froide pleine lune. Aucun de nous n'ayant envie de reprendre la route<br />
cette nuit même, on a décidé d'attendre le lendemain matin. Grover et moi, on s'est installés sur les<br />
canapés de cuir du salon de Géryon, ce qui était nettement plus confortable qu'une natte dans le<br />
<strong>La</strong>byrinthe. Ça n'a pas adouci mes cauchemars pour autant.<br />
J'ai rêvé que j'étais avec Luke et qu'on parcourait le sombre palais juché au sommet du mont Tam. C'était<br />
un véritable édifice, à présent - pas une illusion à demi ébauchée, comme ce que j'avais vu l'hiver<br />
dernier. Des flammes vertes brûlaient dans des braseros alignés contre les murs. Le sol était en marbre