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Percy Jackson La bat..

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- De simples voyageurs, a dit Annabeth. Nous menons une quête.<br />

L'homme a cligné d'un œil involontairement.<br />

- Des sang-mêlé, hein ?<br />

- Comment savez-vous... ai-je commencé, mais Annabeth a posé une main sur mon bras.<br />

-Je suis Annabeth, fille d'Athéna, a-t-elle dit. Voici <strong>Percy</strong>, fils de Poséidon. Grover, le satyre. Tyson, le...<br />

- Cyclope, a complété l'homme. Oui, je vois bien. (Il m'a lancé un regard sombre avant de poursuivre :)<br />

Et je reconnais les sang-mêlé parce que j'en suis un, fiston. Je suis Eurytion, le bouvier de cette ferme.<br />

Fils d'Arès. Vous êtes venus ici par le <strong>La</strong>byrinthe, comme l'autre, je présume.<br />

- L'autre ? Vous voulez dire Nico Di Angelo ? ai-je demandé.<br />

- Nous recevons beaucoup de visiteurs qui débarquent du <strong>La</strong>byrinthe, a dit Eurytion d'un ton lugubre. Ils<br />

ne sont pas nombreux à repartir.<br />

- Bonjour l'hospitalité, ai-je commenté.<br />

Le bouvier a jeté un coup d'œil par-dessus son épaule comme si quelqu'un le surveillait. Puis il a baissé<br />

la voix :<br />

-Je ne vous le dirai pas deux fois, demi-dieux. Retournez dans le <strong>La</strong>byrinthe maintenant. Avant qu'il soit<br />

trop tard.<br />

- Nous ne partons pas, a insisté Annabeth. Pas avant d'avoir vu cet autre demi-dieu. S'il te plaît.<br />

Eurytion a poussé un grognement.<br />

- Alors tu me laisses pas le choix, ma petite demoiselle. Faut que je vous emmène voir le patron.<br />

Je n'avais pas l'impression d'être pris en otage. Eurytion marchait à côté de nous, sa massue jetée sur<br />

l'épaule. Orthos le chien à deux têtes grondait beaucoup, reniflait les pattes de Grover et fonçait de temps<br />

à autre dans un taillis pour chasser des animaux, mais Eurytion le tenait plus ou moins à l'œil. On a longé<br />

un sentier interminable. <strong>La</strong> température devait friser les quarante-cinq degrés, ce qui nous faisait un choc<br />

après la fraîcheur de San Francisco. Des vagues de chaleur montaient du sol. Des insectes bourdonnaient<br />

dans les arbres. Au bout de quelques pas, j'étais déjà inondé de sueur. Des essaims de mouches nous<br />

harcelaient. De temps en temps, on passait devant un enclos plein de vaches rouges, voire d'animaux<br />

encore plus étranges. À un moment donné, on a longé<br />

un corral à la clôture recouverte d'amiante. À l'intérieur s'é<strong>bat</strong>tait un troupeau de chevaux cracheurs de<br />

feu. <strong>La</strong> paille de leur mangeoire flambait, le sol fumait à leurs sabots, mais les chevaux paraissaient assez<br />

dociles. Un grand étalon m'a regardé et il a henni en expulsant deux jets de flammes rouges par les<br />

naseaux. Je me suis demandé si ça lui irritait les sinus.<br />

- Et eux, à quoi ils servent ? ai-je demandé.

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