Suite - Unesco
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éducation de base de qualité de 7 ans (au lieu de 5 actuellement) afin de faciliter<br />
l’accès a l’emploi dans les secteurs croissants de l’économie, aux populations rurales<br />
qui n’ont qu’une moyenne de quatre années d’école primaire, et d’augmenter la<br />
productivité agricole. Cette stratégie va aussi libérer des places dans l’enseignement<br />
secondaire, afin de permettre un plus grand rendement de diplômés. La stratégie<br />
contribuera également à rendre les formations professionnelles et techniques plus<br />
coût-efficaces car les jeunes qui débuteront ces programmes seront équipés de<br />
meilleures compétences de base.<br />
4.1.2 Contexte sectoriel<br />
4. Malgré le progrès important réalisé dans l’accès à l’enseignement primaire et dans la<br />
mise à la disponibilité des élèves des manuels et de kits scolaires, les résultats<br />
d’apprentissage sont faibles. Les résultats montrent (cf. - Annexe1) :<br />
Une faible maîtrise de la langue malagasy, inquiétante si on considère la<br />
nécessité d’une bonne maîtrise de la langue maternelle avant d’aborder une<br />
seconde langue.<br />
Une faible maîtrise de la langue française et une forte baisse de scores entre 1998<br />
et 2004, qui amènent à réfléchir dans la mesure où elle freine l’accès aux autres<br />
apprentissages<br />
De faibles résultats en mathématiques, et une tendance à la baisse en 5 ème année<br />
entre 1998 et 2004<br />
Les tests écrits sont nettement mieux réussis par les enfants du quartile<br />
provenant des milieux favorisés et dont les parents ont un niveau d’éducation<br />
plus élevé.<br />
Les élèves qui ne parlent que le Malagasy à la maison ont des résultats faibles.<br />
5. Malgré la politique de promotion automatique, au sein d’un cours, appliquée en 2003,<br />
le pourcentage de redoublants reste très élevé - (19,8% en 2006) - et le taux<br />
d’achèvement n’était que de 57% en 2004.<br />
6. Ces faibles résultats sont liés à plusieurs variables:<br />
A la politique, à l’organisation des programmes scolaires et à l’environnement<br />
d’apprentissage à l’école, a savoir :<br />
• Les infrastructures peu favorables<br />
• Un temps d’apprentissage effectif faible (entre 450-720 heures par an)<br />
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