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Suite - Unesco

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39. L’augmentation de la part de l’enseignement primaire s’est accompagnée par une<br />

baisse de la part de l’administration du système qui est passée de 22,5% en 2002 à<br />

9,1% en 2006. Cette évolution traduit certes la priorité accordée à l’enseignement<br />

primaire, mais elle s’explique aussi par l’intérêt quasi exclusif des ressources<br />

extérieures au financement de l’enseignement primaire au détriment des autres<br />

niveaux d’enseignement dont la part a sensiblement diminué durant les trois<br />

dernières années.<br />

1.4.3 Mais les dépenses publiques par élève ont baissé à tous les niveaux à<br />

l’exclusion de l’enseignement supérieur<br />

Tableau 20: Evolution des coûts unitaires élèves par sous secteur 2002-2006<br />

Effectif d’élèves (milliers) Coût unitaire élève de 2006 (milliers Ariary 2006)<br />

Années EF1 EF2 ES Sup EF1 EF2 ES Sup<br />

2002 2 409 344 41,7 31,9 35,7 76,2 340,5 871,9<br />

2003 2 856 357 79,2 35,5 35,2 91,0 212,1 744,2<br />

2004 3 366 421 89,4 42,1 34,4 76,8 167,3 827,3<br />

2005 3 598 486 106,5 44,9 37,6 85,2 188,1 755,1<br />

2006 3 699 582 116,9 49,8 35,0 68,8 165,7 981,5<br />

Sources : MENRS et nos calculs<br />

40. De 2002 à 2006, les dépenses unitaires par élève ont diminué dans les sous<br />

secteurs autres que l’enseignement supérieur (respectivement -2% pour le<br />

primaire, - 10% pour les collèges et -50% pour les lycées). Les dépenses<br />

parétudiant de l’enseignement supérieur a augmenté de 13%. Il est admis que la<br />

diminution des dépenses par élève/étudiant est incohérente avec la volonté<br />

d’améliorer la qualité de l’enseignement, ainsi les baisses importantes observées<br />

au niveau des collèges et des lycées et même du primaire sont alarmantes.<br />

1.5 PROGRES EFFECTUES DANS LA MISE EN OEUVRE DES<br />

ACTIVITES DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE<br />

1.5.1 Le recrutement massif d’enseignants a permis d’améliorer le ratio<br />

élèves-enseignants<br />

41. Le recrutement massif d’enseignants non fonctionnaires qui a atteint le maximum<br />

en 2006 (28 840 en 2006 contre 19 309 en 2005, soit une augmentation de près de<br />

50%) a permis d’augmenter significativement le nombre d’enseignants (près de<br />

17% en 2005-06) et par ricochet de réduire le ratio élèves par enseignant.<br />

42. Ainsi pour l’ensemble du sous secteur de l’enseignement primaire, public et privé<br />

confondu, l’effectif des enseignants est passé de 49 410 en 2000-2001 à 76 830 en<br />

2005-2006, soit un accroissement annuel moyen de 9,2% contre 9,7% pour<br />

l’effectif des élèves. Ce qui a eu comme conséquence une diminution du ratio<br />

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