Projet de recherche sur le paiement forfaitaire compensatoire : le ...

Appendice B
Appendice 1
Bibliographie annotée
Paiements relatifs aux pensionnats
Foot, R. (2000). Natives ridiculed for taking residential school settlements: Money received in sex
abuse lawsuits considered ‘dirty’ by other natives. National Post (26 avril, 2000), p. A5.
M. Ben Pratt, 44 ans, a conclu une entente à l’amiable d’environ 46 000 $ à la fin des années 1990 après avoir
poursuivi le gouvernement fédéral pour les abus sexuels dont il a été victime commis lorsqu’il fréquentait
le pensionnat indien Gordon dans les années 1960. Son agresseur a été déclaré coupable dans un rapport
sur les séquelles des pensionnats dirigés par les Églises, publié dans l’Anglican Journal, M. Pratt déclare que
l’argent versé aux plaignants autochtones qui ont engagé des procédures en raison des sévices qu’ils ont subis
est voilé par la honte. Environ 7000 Autochtones poursuivent le gouvernement fédéral et les principales
Églises chrétiennes du Canada pour les abus qu’ils déclarent avoir subis dans des pensionnats durant les
décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Tandis que bon nombre d’anciens élèves affirment avoir
été victimes d’abus sexuels – et seulement quelques personnes ont été indemnisées après la condamnation
au criminel de leurs agresseurs – d’autres ont engagé des procédures pour la perte de leur langue et de leur
culture.
Taillon, J. (2004). Money management skills can be learned. Raven’s Eye 7(9):11–13.
La Colombie-Britannique compte le plus grand nombre d’Autochtones ayant conclu des ententes relatives à
leurs plaintes sur les pensionnats contre les Églises, le gouvernement et des personnes. Lorsque ces personnes
reçoivent un important montant d’argent, certaines parmi elles éprouvent de la difficulté à gérer cet argent et
elles veulent consulter quelqu’un qui pourra leur donner de bons conseils sur lesquels elles pourront fonder
leurs décisions financières. Les Services bancaires aux Autochtones de la Banque Royale ont élaboré un
programme pour venir en aide à ces personnes.
Tibbetts, J. (1998). Victims blow compensation money: Future no brighter for most who collected
settlement. Sun Times (28 décembre 1998), p. A1.
Le jour où Robert Pratt a reçu son indemnisation pour avoir été violé dans un pensionnat indien, il a empoché
environ 20 000 $ et il s’est payé la plus grosse beuverie de sa vie. Plus de 200 hommes ayant fréquenté cette
école ont obtenu du gouvernement fédéral des ententes à l’amiable allant de 20 000 $ à 200 000 $ pour les
abus sexuels qu’ils ont subis dans leur enfance aux mains d’un superviseur de dortoir. Il reste 200 poursuites
contre le pensionnat Gordon à régler. La réserve Gordon est longée par une route sinueuse de 20 km et pleine
de nids de poule traversant une région rurale et désolée de la Saskatchewan. Il n’y a aucune boutique, aucune
entreprise et peu d’emplois. La collectivité la plus proche est Punnichy, où on ne trouve guère plus qu’un bar,
un magasin général ou deux et une salle de bingo. De nombreuses histoires sur la façon dont les gens ont
dilapidé leur argent circulent dans la réserve de 1200 habitants. Bien que la plupart ait acheté un véhicule, un
homme s’en est procuré sept, un pour chaque jour de la semaine. Il y a aussi ce groupe qui s’est rendu à Regina,
à 100 km plus au sud, le jour où il a reçu son argent, loué le dernier étage d’un hôtel luxueux et fait la fête toute
la nuit. C’est tout cela qui a amené les représentants du gouvernement à se demander comment s’occuper de
2000 personnes – et il y en toujours plus – d’un bout à l’autre du pays qui engagent des procédures contre le
ministère des Affaires indiennes.
120