Projet de recherche sur le paiement forfaitaire compensatoire : le ...

Chapitre 3
Organisations autochtones nationales et régionales
Les non-bénéficiaires s’accordaient à penser que les instances politiques autochtones nationales et régionales,
notamment l’Assemblée des Premières nations et la Federation of Saskatchewan Indian Nations, avaient
un rôle consultatif à jouer, afin d’offrir aux Survivants les meilleurs atouts pour bénéficier des paiements
forfaitaires, tout comme les organismes non-gouvernementaux à vocation sociale ou économique, telles que
Pauktuutit et l’Inuvialuit Regional Corporation. Certains non-bénéficiaires souhaitaient que les dirigeants
politiques, semblant avoir renoncé après s’être battus pour les PF, laissent les bénéficiaires gérer seuls la
situation. Un non-bénéficiaire a mentionné que l’Aboriginal Peoples Party of Canada pourrait être un allié.
Bénévoles et organismes à but non lucratif
De nombreuses personnes ont fait référence aux organismes à but non lucratif et au secteur du bénévolat.
Les non-bénéficiaires entrevoyaient, dans ces deux sphères, la possibilité de former des alliances et des
services d’assistance concernant les paiements forfaitaires, qu’il s’agisse de programmes linguistiques et
culturels, de centres d’accueil ou encore de foyers pour femmes battues. Le concours de la First Nations
University of Canada a été suggéré en matière d’éducation. En outre, de nombreuses personnes ont fait
mention des collectifs de Survivants : groupes locaux, associations provinciales, l’Indian Residential School
Society of Alberta, par exemple, et associations nationales, telles que la National Residential School
Survivors’ Society. Les bénéficiaires ont également proposé des organisations à vocation sociale, telles que
les Alcooliques Anonymes, les associations de lutte contre le sida et les associations d’hommes, ainsi que
des centres d’accueil. L’Aboriginal Family Services Circle Project et l’Association des femmes autochtones du
Canada ont également été suggérés dans cette vaste catégorie.
Les bénéficiaires de PF ont été nombreux à faire mention de ressources dans le secteur de la santé : centres
médicaux, branches locales du ministère de la Santé, Justice Institute of British Columbia et autres. La
Fondation autochtone de guérison a également été recommandée. En outre, de nombreux non-bénéficiaires
ont suggéré des organismes et particuliers spécialisés dans les soins médicaux et la guérison, dont des
centres de traitement à l’échelle locale et à plus grande échelle, tels que le Four Worlds Development Project,
l’université de Lethbridge et l’Association canadienne pour la santé mentale.
Les non-bénéficiaires ont mentionné tout particulièrement la Fondation autochtone de guérison, définie par
l’un d’eux comme le seul groupe que connaissent les Autochtones et dans lequel ils ont confiance. Cette même
personne espérait que la Fondation puisse aider les collectivités concernées à obtenir le concours d’autres
bailleurs de fonds. Les participants au sondage souhaitaient également qu’elle prenne l’initiative d’organiser
des réunions d’information sur les PF et serve de bureau central aux organismes de financement.
Gouvernements non autochtones
Certains non-bénéficiaires n’aimaient pas l’idée de faire appel à un gouvernement non autochtone, quel qu’il
soit, pour obtenir de l’aide. [traduction] « Nous devons d’abord prendre notre vie en main. » Nombre
d’entre eux estimaient que les gouvernements non autochtones, quel que soit le palier, avaient un rôle à jouer.
Il a été dit que le gouvernement canadien devrait aider les Survivants gratuitement, étant donné qu’il avait
menacé les parents qui n’inscrivaient pas leurs enfants au pensionnat. Certains non-bénéficiaires souhaitaient
que la population des villages et des villes des environs s’impliquent davantage. Les non-bénéficiaires ont
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