Projet de recherche sur le paiement forfaitaire compensatoire : le ...

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Appendice B
gouvernement, mais que les services du gouvernement sont mauvais. Finalement, l’auteur soutient que les
redevances sont utilisées pour les services essentiels.
Recettes des casinos
Cavanagh, S. (2004). Hitting the jackpot. Education Week 23(30):30–33.
Depuis aussi longtemps que bien des jeunes de la Caroline du Nord se souviennent, le casino indien local
attire les étrangers de différents milieux : les jeunes mariés, les retraités, les touristes et les retraités migrateurs,
de Chattanooga et de Charlotte, d’Asheville et d’Atlanta. Ils se ruent sur les sentiers en lacet des montagnes
aux flancs escarpés, garent leur camionnette et autobus nolisés et gagnent ou perdent gros en jouant aux
machines à sous ou au black-jack numérique, où ils ne sont qu’à un pari du fameux jackpot. Cependant,
à quelques kilomètres de là, des élèves des écoles intermédiaire et secondaire cherokees ont une meilleure
garantie d’empocher des gains considérables – sans même jamais mettre les pieds au casino.
Crédit d’impôt sur les revenus salariaux
Beverly, S.G. (2002). What social workers need to know about the earned income tax credit. Social
Work 47(3):259–266.
Au cours des dix dernières années, le crédit d’impôt sur les revenus salariaux du gouvernement fédéral est
devenu le plus important programme de lutte contre la pauvreté aux États Unis. Pour l’année d’imposition
2002, les familles de travailleurs ayant des enfants pouvaient recevoir jusqu’à 4140 $ en crédits d’impôt. Bien
que les familles puissent conclure une entente pour recevoir ces avantages sociaux toute l’année (avec leur paie),
la plupart reçoivent un montant forfaitaire après avoir rempli leur déclaration d’impôt sur le revenu fédéral.
La recherche démontre que bien des familles utilisent le crédit pour faire de gros achats, déménager, payer les
dépenses liées aux études ou faire des économies. Par conséquent, le crédit peut contribuer au développement
à long terme du foyer, ainsi qu’à aider la famille à effectuer des dépenses de base. Les recherches semblent
également indiquer que le crédit d’impôt incite les familles monoparentales à travailler, résultat en conformité
avec un des objectifs de la réforme de l’assistance sociale. Les travailleurs sociaux peuvent s’impliquer dans des
efforts d’action sociale pour aider les travailleurs à faible revenu à réclamer un crédit d’impôt et les renseigner sur
les possibilités de paiements anticipés. Les travailleurs sociaux peuvent également encourager l’augmentation
des crédits d’impôt pour les familles plus nombreuses et établir un lien entre le remboursement d’impôt et
les programmes d’épargne.
Romich, J.L. et T.S. Weisner (2001). How families view and use lump-sum payments from the earned income
tax credit. Dans Gj. Duncan et P.L. Chase-Lansdale (éd.), For Better and for Worse: Welfare Reform and the
Well-Being of Children and Families. New York, NY: Russell Sage Foundation: 201–221.
Dans ce chapitre, les auteurs ont recours à de nombreuses données qualitatives pour fournir une description
détaillée de l’opinion qu’ont les familles des crédits d’impôt et de l’utilisation qu’elles en font. Se fondant
sur la théorie économique, ils étudient des façons d’échanger les montants forfaitaires contre des paiements
anticipés, et concluent qu’une forme élargie de l’hypothèse du cycle de vie de consommation prédit de façon
efficace le comportement observé. L’exemple consiste en un sous-ensemble (n=42 familles) de 1357 foyers
qui se sont portés volontaires pour le projet New Hope, un programme de lutte contre la pauvreté mis en
place par la collectivité. Les résultats et les discussions sont présentés par rapport à la sensibilisation au crédit
d’impôt, à la rigueur dans les dépenses, aux impôts et à la consommation après réception du chèque.