Projet de recherche sur le paiement forfaitaire compensatoire : le ...

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Chapitre 3
expressément cité plusieurs organismes provinciaux régis ou financés par le gouvernement : hôpitaux, régies
régionales de la santé, services d’aide à l’enfance et à la famille, ministères de la Justice et autres. Ils ont
également proposé le service fédéral chargé de la résolution des questions des pensionnats indiens Canada.
De nombreux bénéficiaires ont également mentionné les différents ordres gouvernementaux. Si la majorité
était en faveur de l’intervention du gouvernement au niveau local, certains jugeaient préférable que les
hommes politiques « ne s’en mêlent pas », afin de ne pas donner l’impression de s’ingérer dans les affaires des
personnes indemnisées ou de régenter la « façon dont elles gèrent leur argent ». Un autre bénéficiaire a lancé
un appel à quiconque aurait de l’influence sur le gouvernement fédéral et pourrait accélérer les choses.
Gouvernements autochtones (Premières nations, Métis et Inuits)
Les chefs et conseils ont été cités par un grand nombre de participants. La majorité souhaitait que leur
conseil de bande intervienne davantage et aide mieux les personnes dans le besoin, tandis que d’autres
doutaient de l’intérêt ou de la compétence de leur gouvernement. Certains non-bénéficiaires ont pris soin
de faire la distinction entre leur gouvernement et les employés responsables de la gestion et prestation des
services destinés à la collectivité. L’un des bénéficiaires a cité le gouvernement des Cris de la Baie James
comme modèle de gouvernement local.
Églises et communautés religieuses
Un certain nombre de non-bénéficiaires jugeaient souhaitable de faire appel aux autorités régissant les
différentes Églises, car [traduction] « c’est là qu’ont eu lieu les abus » et les coupables doivent répondre
de leurs actes. Certains non-bénéficiaires ont souligné que l’Église avait pris des initiatives pour contribuer
aux projets communautaires relatifs aux pensionnats et que l’Église anglicane avait, par exemple, créé un
fonds de guérison autochtone.
Banques et institutions financières
Sur le plan des finances et de la gestion, les bénéficiaires et les non-bénéficiaires ont proposé des organismes
autochtones, dont le Peace Hills Trust et la Toronto Dominion First Nations Bank of Canada, et
souhaitaient que des conseillers financiers compétents participent activement aux plans d’intervention
relatifs aux paiements forfaitaires. Tous les grands organismes ayant de l’expérience en matière de gestion
budgétaire, notamment les sociétés foncières, auraient un rôle à jouer.
Corps juridique et forces de l’ordre
Qu’il s’agisse d’avocats individuels ou d’organismes tels que l’Association du Barreau autochtone, les
bénéficiaires et les non-bénéficiaires estimaient que le corps juridique et la force publique, notamment la
Gendarmerie royale du Canada (GRC) avaient aussi un rôle à jouer. Néanmoins, certains participants
étaient résolument contre l’intervention de la GRC, tandis que d’autres pensaient qu’elle se voyait confier
des responsabilités incombant à d’autres autorités.