Projet de recherche sur le paiement forfaitaire compensatoire : le ...

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Chapitre 1
Ces lettres précisaient l’objectif du sondage, expliquaient que les renseignements obtenus resteraient
confidentiels et présentaient les chercheurs du projet, un Survivant et un descendant direct d’un Survivant.
Le fait que les chercheurs étaient un homme et une femme permettaient aux participants de choisir de parler
à l’un ou à l’autre. Le protocole de sondage visait à augmenter la participation des bénéficiaires et des nonbénéficiaires
en leur offrant une bonne préparation et un temps de réponse aux entrevues. C’est pourquoi
le chercheur principal du projet a maintenu des contacts permanents avec chaque dirigeant ou représentant
de collectivité et avec d’autres participants potentiels par des appels téléphoniques, des courriels ou des
courriers.
Gestion du questionnaire du sondage
La FADG a envoyé ses lettres aux dirigeants des collectivités et à la GRC à la fin septembre – début octobre
2006. À l’exception des visites de sites ajoutées en janvier 2007, toutes les visites de sites ont eu lieu de
début novembre à la première semaine de décembre 2006. Les deux chercheurs du projet ont rendu visite
aux quatre premières collectivités et le chercheur principal, au reste des collectivités. Pour la plupart, les
dirigeants et les représentants des collectivités ont désigné et recruté des possibles participants au sondage,
mais les participants eux-mêmes ont souvent suggéré le nom d’autres personnes ou parties qui pourraient
apporter leur pierre au projet.
Le nombre de participants au sondage a dépassé les attentes, peut-être en raison de la couverture médiatique
que recevaient les paiements forfaitaires liés aux pensionnats, plusieurs consultations communautaires ont
été tenues sur le sujet, et les activités et initiatives correspondantes étaient permanentes. Les collectivités qui
ont pris part au sondage participaient également à des projets de guérison financés par la FADG.
Quelques entrevues se sont déroulées par téléphone, mais toutes les autres ont été effectuées en personne,
principalement en face-à-face et pendant 60 minutes. En moyenne, chaque visite de site a duré trois jours. La
majorité des personnes interrogées étant des Survivants, les chercheurs sont allés plus loin et ont demandé
qui étaient les conseillers communautaires locaux pour pouvoir faire appel à eux en cas de besoin. Dans le
même ordre d’idées, on a expliqué à chaque participant que le projet n’était pas de réétudier les atrocités
vécues dans les pensionnats, ni de trouver un coupable, ni encore de dire aux gens ce qu’ils devaient faire
avec leur paiement forfaitaire.
Les chercheurs ont pris des notes détaillées sur les entrevues, qu’ils ont transcrites par la suite. Celles-ci
étaient généralement semi-formelles ou réalisées sur le ton de la conversation, mais les chercheurs ont fait
leur possible pour couvrir toutes les questions de l’entrevue de façon à avoir le maximum de renseignements
des participants. Les visites à domicile des aînés et des autres, ainsi que la souplesse des heures des entrevues,
ont contribué à maintenir une participation communautaire constante.
Analyse des données
Les notes d’entrevues ont été systématiquement et thématiquement analysées selon la fréquence à laquelle
les sujets étaient mentionnés et selon leur pertinence vis-à-vis des objectifs du projet. Les chercheurs ont
résumé tous les commentaires et en ont rédigé la synthèse afin de mettre en exergue une analyse intégrée et
un rapport final exhaustif de qualité.