RRA N°13 2010 - Conseil Général de l'Hérault

Région Languedoc Roussillon 4507 € 41%
Autofinancement SATHOAN 1000 € 9%
Autofinancement prud’homie 1000 € 9%
Total 11 014 € 100%
2) PRONAMED
L’ostréiculture française subit depuis 2007 une crise sans précédent liée à un phénomène majeur et
récurrent de mortalité massive du naissain et des jeunes huîtres.
Le Département a été présent aux côtés des professionnels dès le début de cette crise notamment au
travers du versement d’une aide exceptionnelle de 1 millions d’euros au titre des calamités agricoles,
mais aussi en soutien aux professionnels dans le cadre d’un programme de recherche afin d’améliorer la
compréhension du phénomène.
Ce programme, qui se poursuit en 2010, a permis de mettre en évidence plusieurs éléments de contexte
ou facteurs pouvant expliquer ce phénomène. On notera par exemple l’existence d’un seuil thermique de
déclenchement des mortalités (abaissé de –2°C en 2009 par rapport à 2008), la relative faiblesse des
apports trophiques ces deux dernières années et la présence systématique du virus herpès OsHV-I. Il
a également démontré que l’origine du naissain (naturel, diploïde, triploïde, …) n’est pas un facteur de
mortalité. Malgré ces avancées, la problématique de l’approvisionnement en naissain et jeunes huîtres
devient une contrainte forte pour l’ensemble des bassins de production français.
Parallèlement à ce programme, la section régionale conchylicole de Méditerranée (SRCM) a élaboré un
plan de relance de l’activité (Pronamed) pour 2010 et 2011 autour de 2 axes :
- le développement d’un approvisionnement en naissains autonome dans le bassin de Thau par la
mise en place d’une filière de captage naturel adaptée aux lagunes méditerranéennes,
- le développement d’une souche d’huître locale « sauvage » ayant survécu aux mortalités 2008
et 2009 en complément du programme national dont les premiers résultats ne sont pas attendus
avant 2 à 3 ans.
Pronamed, mené en collaboration avec l’IFREMER, est un complément au programme de recherche
engagé par la SRCM en 2009. Il devrait permettre d’élaborer des réponses techniques opérationnelles pour
les producteurs et proposer ainsi des pistes et solutions pour sortir de la crise actuelle que connaît la filière
au travers des phénomènes de mortalité.
L’intérêt du projet est économique et social (pérennisation des entreprises, maintien des emplois, réduction
des coût d’approvisionnement), technique (mise au point d’une technique de captage améliorée bénéficiant
à l’ensemble des producteurs) et environnemental (promotion d’un captage local et limitation des transferts
de coquillages et donc des maladies associées). La filière conchylicole méditerranéenne sera ainsi plus
autonome.
Afin de pouvoir mener à bien ce projet d’un montant total de 180 928 € sur 2 ans, la SRCM sollicite une aide
départementale de 30 037 €, dont 20 000,00 € pour 2010 et 10 037,00 € pour 2011 (aide départementale
n° 101857). Le plan de financement prévisionnel est le suivant :
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