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Préface - IMO

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Expérience de largage de bitume émulsionné en bassin et étude du comportement attendu après le déversement<br />

un modèle de vitesse de fuite de l’Orimulsion en bassin, basé sur une série d’études en laboratoire et<br />

sur une description du comportement attendu du bitume émulsionné déversé selon une analyse<br />

théorique des phénomènes océanographiques et des propriétés du bitume nécessaires pour déterminer<br />

la fraction de bitume dispersée dans la colonne d’eau.<br />

FUITE DE CITERNE<br />

Une étude de la littérature existante sur les modèles de fuites de citernes révèle de nombreux<br />

articles décrivant des formules de calcul des décharges des liquides non volatiles des citernes<br />

(Burgreen, 1960; Elder et Sommerfeld, 1974; Dodge et Bowles, 1982; Koehler, 1984; Shoaei et<br />

Sommerfeld, 1989; Hart et Sommerfeld, 1993; Lee et Sommerfeld, 1994; Simecek-Beatty et al<br />

(1997); Fthenakix et Rohatgi, 1999). Cependant, il est a priori difficile de savoir si ces formules<br />

fonctionnent avec un produit particulier comme le bitume émulsionné. Dans la projection d’un<br />

déversement d’Orimulsion depuis une citerne ventilée, deux types de déversements ont été pris en<br />

considération : ceux pour lesquels l’origine de la fuite se situait au-dessus du niveau de l’eau et ceux<br />

pour lesquels l’origine de la fuite se situait en dessous. Pour les fuites au-dessus du niveau de l’eau, si<br />

l’échappement a lieu dans des conditions stables, les calculs de déperdition sont probablement<br />

applicables à la plupart des produits bruts et raffinés, y compris l’Orimulsion. Les estimations de<br />

déversement deviennent plus complexes avec les fuites sous le niveau de l’eau, même avec des<br />

produits typiques. La pression hydrostatique déterminera si et quand l’eau pénètre dans la citerne et<br />

déterminera également quand le pétrole se déversera hors de celle-ci. Lorsque la pression<br />

hydrostatique est équilibrée, le flux s’arrête et, en fonction de la flottabilité du pétrole, la citerne peut<br />

contenir une couche d’eau au fond ou par-dessus le pétrole. Si le déversement a lieu dans un<br />

environnement calme, une surface nette de séparation eau-pétrole est présente dans la citerne. Les<br />

caractéristiques particulières de l’Orimulsion font que ses particules de bitume se dispersent dans<br />

l’eau qui rentre dans la citerne, mélangeant les couches superficielles du pétrole et de l’eau. Cet article<br />

résume les résultats des expériences menées avec de l’Orimulsion par Simecek-Beatty et al. (2001).<br />

Fuite au-dessus du niveau de l’eau<br />

Pour les fuites au-dessus du niveau de l’eau, la vélocité ( v o ) de la fuite de pétrole peut être<br />

calculée à l’aide de l’équation de Bernoulli pour un liquide non visqueux<br />

v o<br />

= C d<br />

2g(Z − Z h<br />

)<br />

où Z est le niveau du pétrole dans la citerne, et Z h est la hauteur de la fuite. Le coefficient de<br />

traînée C d , peut être estimé à l’aide de l’équation de Torricelli :<br />

C d<br />

= A 2gZ<br />

t i<br />

− 2gZ f<br />

A h<br />

t g<br />

(2)<br />

Dans ce cas-ci, les indices i et f se réfèrent respectivement au niveau initial et final de liquide dans<br />

la citerne, et A h ( A t ) représentent la coupe transversale de la fuite (dans la citerne).<br />

Le temps de déchargement de la citerne (t ) fut mesuré lors d’une série d’expériences en<br />

laboratoire. Etant donné que l’utilisation d’une citerne grandeur nature n’était pas pratique, les<br />

conditions expérimentales devaient maintenir la similitude géométrique et dynamique par rapport à un<br />

navire transportant de l’Orimulsion. Le principal paramètre de maintien de la similitude dynamique<br />

était le nombre de Reynolds. Cela nécessitait d’utiliser un pétrole moins visqueux que l’Orimulsion.<br />

L’huile de colza, qui présente une viscosité cinématique de 77 cSt à 15¡C, fut retenue.<br />

L’illustration 1 présente le graphique des résultats des expériences en comparaison avec la théorie<br />

définie par les équations 1 et 2. Etant donné que la physique est assez simple dans ce cas, la proximité<br />

de la comparaison n’est pas du tout surprenante. Les expériences avec l’Orimulsion concordent<br />

relativement bien avec la théorie, ce qui indique que pour ce simple modèle, la similitude n’est pas<br />

essentielle.<br />

(1)<br />

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