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Préface - IMO

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L’ACCIDENT DU VLCC HAVEN : ETUDE ET RECUPERATION D’HYDROCARBURES<br />

LOURDS BRULES AYANT COULE<br />

Carlo Morucci<br />

Filippo Rallo<br />

Castalia Ecolmar S.C.p.A., Via Ostiense 131/L, 00154 ROME<br />

Ezio Amato<br />

ICRAM (Institut Central de Recherche Marine Appliquée), Via di Casalotti 300, 00166 Rome, Italie<br />

Aurelio Caligiore<br />

Unità Organizzativa Capitanerie di Porto, Ministero dell’ambiente, Via C. Colombo, 00100 ROME<br />

RESUME<br />

Le VLCC HAVEN a explosé dans le Golfe de Gènes en avril 1991. Au moment de l’explosion la<br />

cargaison contenait 144,000 tonnes de pétrole brut iranien.<br />

Le HAVEN fut remorqué vers la terre et, après avoir brûlé pendant 70 heures, coula à un mile de<br />

la côte. La plupart des hydrocarbures, à cause de l’incendie devinrent plus lourds que l’eau de mer et<br />

coulèrent en dispersant les résidus de goudron sur une large portion du fond de la mer dans le Golf e<br />

de Gènes.<br />

En prenant en compte la fréquence du phénomène de re-suspension, depuis la côte jusqu’à une<br />

profondeur de 20 mètres, des dépôts de goudron furent détectés au moyen de caméras vidéo<br />

télécommandées et par des plongeurs. Les résidus pétroliers ont été récupérés depuis la côte jusqu’à<br />

10 mètres de profondeur en utilisant, pompes immergées, travail manuel et un certain nombre de<br />

techniques et matériels développés pour l’occasion.<br />

DISCUSSION<br />

Le 11 avril 1991, tandis que le HAVEN était ancré devant le port de Gènes, deux explosions<br />

violentes déclenchèrent un incendie à bord qui dura 70 heures avant que le VLCC ne coule. Au<br />

moment de l’accident, 144.000 tonnes de pétrole brut iranien et 1.223 tonnes de fuel-oil et de diesel<br />

étaient stockées à bord. Pendant la phase d’urgence, deux décisions importantes furent prises, l’une<br />

fut de remorquer le navire vers la côte et l’autre de laisser brûler la plus grande partie du pétrole<br />

déversé en mer.<br />

A cause de l’incendie, de grandes quantités de résidus bitumeux furent éparpillés sur le fond de la<br />

mer. La superficie totale affectée ainsi que la quantité de pétrole coulé reste encore indéterminée;<br />

certains auteurs (Medugno, 1992; Fresi, 1992; Volterra, 1992) estiment la quantité entre<br />

10,000÷50,000 tonnes. (cf. illustration 1 et 2).<br />

PRODUITS PETROLIERS DEVERSES DANS L’ENVIRONNEMENT MARIN<br />

Une fois déversés en mer, les produits pétroliers furent exposés à une série de processus<br />

chimiques et physiques qui déterminèrent leur devenir. Une certaine partie fut directement récupérée à<br />

la surface de l’eau (A.T.I. ENI-IRI, 1991a), une autre s’échoua sur le littoral (A.T.I. ENI-IRI 1991b)<br />

et une autre sortit de la zone d’intervention et le reste coula. La quantité totale d’hydrocarbures qui se<br />

consuma pendant 70 heures, suite à la première explosion, est estimée entre 95.500 et 103.500 tonnes,<br />

tandis que l’épave contient toujours 3.000 tonnes (Aquater S.p.A., Bonifica S.p.A., 1993). Les chiffres<br />

présentés dans le tableau I sont des estimations qui tiennent compte des conditions météorologiques et<br />

marines au moment de l’accident et pendant les jours qui suivirent ainsi que des processus physiques<br />

et chimiques survenus à chaque phase de l’accident.<br />

Dans le cadre des activités de contrôle et de surveillance menées après l’accident (Tripaldi et al.,<br />

1992; Castalia, 1992), différents paramètres chimiques et physiques furent mesurés et des échantillons

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