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Préface - IMO

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État de préparation à la récupération de déversements d’hydrocarbures lourds mettant l’accent sur les racleuses à alimentation automatique<br />

pétrole. L’eau s’échappe par les trous du métal étiré. Ce type de racleuse est protégé par un brevet<br />

suédois et est fabriqué depuis 1984 sous la marque SFD, WP-1 qui est devenue aujourd’hui UNISEP.<br />

La Roto 70 suédoise est une racleuse légèrement différente qui fonctionne fondamentalement selon le<br />

même principe.<br />

En relation aux tests de racleuses mécaniques pouvant récupérer du bitume et cautionnés par<br />

Bitor, ce type de racleuse, la WP-1-30, fut testé avec succès à Liverpool en décembre 1994 (AEA<br />

Technology, 1994). En 1999, l’UNISEP fut testée dans sa version plus petite, la F560 (tambour à filet<br />

cylindrique), dans un bassin de test avec du bitume renfloué mécaniquement extrêmement visqueux<br />

(Hvidbak, 1999). La viscosité était comprise entre 1,5 et 5 millions de cSt.<br />

La F560 présente un design sensiblement différent par rapport à la ‘coquille d’escargot’<br />

originelle. La concentration dans le tambour à filet est réalisée à l’aide d’un racloir placé entre le<br />

périmètre du tambour cylindrique et la jupe cylindrique autour de la trémie horizontale avec la vrille.<br />

A l’arrière du tambour à filet, elle a deux tambours fermés avec des masses tournant en sens contraire<br />

au tambour à filet. Leur fonction est de favoriser l’arrivée du pétrole dans le tambour à filet. La<br />

racleuse n’eut aucune difficulté à récupérer le bitume, mais la vrille et la pompe à vis excentrique<br />

éprouvaient des difficultés à transférer le bitume hors du centre de la racleuse, même pour l’amener au<br />

tuyau de décharge de la pompe. Les trous du métal étiré furent obstrués par le bitume et l’eau<br />

récupérée s’écoulait donc moins facilement.<br />

Le grand avantage du tambour à filet, lorsqu’il racle des pétroles moyennement ou très visqueux,<br />

réside dans le fait qu’il fournit un pétrole presque exempt d’eau. L’eau s’échappe en permanence par<br />

les mailles du filet, tandis que le pétrole y reste grâce à sa cohésion plus importante. Avec un bitume<br />

renfloué très visqueux, les mailles du filet sont rapidement obstruées et l’eau ne peut plus s’échapper<br />

que dans la trémie de la vrille. Il faut cependant s’attendre à ce que ce principe fonctionne<br />

parfaitement avec des fuel-oils et des pétroles bruts très visqueux et altérés et avec des émulsions<br />

d’eau dans une huile. Le même type de racleuse aurait très bien fonctionné lors des opérations de<br />

nettoyage de la marée noire de l’Exxon Valdez (émulsion altérée et très visqueuse).<br />

Performances dans les vagues : Moyennes à bonnes<br />

Dans une certaine mesure, les vagues passeront dans la structure tant que les mailles du filet en<br />

métal étiré ne sont pas obstruées par du pétrole visqueux et très collant. La masse inertielle est faible<br />

en comparaison avec la capacité de la racleuse.<br />

Sensibilité aux débris : Moyenne (à élevée)<br />

De petits débris peuvent être déchiquetés par la vrille et la pompe de transfert et être transportés<br />

avec le pétrole récupéré. Des débris plus importants peuvent s’accumuler au centre de la coquille<br />

d’escargot du tambour à filet et être très difficiles à atteindre. Des débris de très grande taille, plus<br />

grands que l’ouverture rectangulaire du tambour, ne pourront y pénétrer. Ils seront repoussés par la<br />

racleuse ou enlevés manuellement. En installant une grille à grands masques sur l’ouverture<br />

rectangulaire, les débris de taille moyenne (les plus ennuyeux) ne pourront entrer dans la racleuse, ce<br />

qui en améliorera les performances.<br />

KLK: Produit de KLK, en Suède, commercialisé par Seagull Environment AS, Billingstad,<br />

Norvège.<br />

Cette racleuse fut testée sur un bitume renfloué extrêmement visqueux à Ottawa, en novembre<br />

1999, avec l’aide des Garde-côtes canadiens (Cooper et Hvidbak, 2000). La racleuse KLK<br />

(illustration 10) fonctionne à l’aide de deux tambours contrarotatifs avec guides positifs, qui soulèvent<br />

et déversent le pétrole dans une vrille placée sous le niveau de l’eau, parallèlement aux tambours. La<br />

vrille alimente une pompe à vis.<br />

Extrait de Cooper et Hvidbak, 2000: "Les tests ont révélé que les tambours étaient capables de<br />

prendre de grandes quantités de bitume renfloué. Cependant, la vis d’alimentation dans le passage et<br />

la pompe DESMI ne furent pas capables d’évacuer le produit récupéré aussi rapidement que les<br />

tambours pouvaient les remplir. Nous avons également observé que la température du bitume<br />

augmentait d’environ 5°C lors de son passage dans la racleuse. La viscosité du bitume mesurée<br />

dépassait les 2 millions de cP (environ 2 millions de cSt)."<br />

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