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Préface - IMO

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Troisième Forum R&D La lutte en mer contre les pollutions par hydrocarbures lourds et visqueux – Session II<br />

ETUDES DE LA TOXICITE ET INCIDENCE SUR L‘ENVIRONNEMENT<br />

Une excellente base de données des études de la toxicité environnementale existe pour<br />

l’Orimulsion ® . Elle inclut les espèces marines, des estuaires et d’eau douce. Des études à long et court<br />

terme de la flore et de la faune aquatique ont été menées et le tableau 4 résume les renseignements<br />

disponibles sur l’Orimulsion ® . Ces renseignements sont affichés dans le graphique de l’illustration 3.<br />

L’Orimulsion ® est moins toxique que les hydrocarbures grâce à la nature altérée du bitume et son<br />

faible contenu en PAH; les PAH sont typiquement les composants les plus toxiques des combustibles.<br />

L’évolution écologique et les effets de l’Orimulsion ® et des hydrocarbures ont été largement<br />

étudiés et modélisés (Tampa Bay, Delaware Bay et Bay of Fundy) (Harwell et al., 1995; French<br />

2001a; French 2001b). L’évolution et les effets de déversements de pétrole lourds sont bien<br />

documentés, démontrant que la plus grosse partie du volume des déversements reste à la surface de<br />

l’eau, touche les côtes et contamine la faune et la flore le long du cheminement de la nappe de pétrole.<br />

La pollution de la surface de l’eau, du littoral et de la faune et la flore peut être importante, comme<br />

démontré par d’importants et nombreux déversements de pétrole. Par contre, il est à prévoir que le<br />

bitume contenu dans l’Orimulsion ® se disperse largement dans la colonne d’eau si elle est déversée en<br />

mer. Une nappe de pétrole ne se forme pas après un déversement d’Orimulsion ® , minimisant ainsi les<br />

effets sur la faune (oiseaux et mammifères marins). Des expériences de laboratoire menées avec des<br />

canards colverts nageant à la surface de l’eau et se nourrissant dans la colonne d’eau, ont montré que<br />

les bitumes dans la colonne d’eau ne vont pas engluer la tête et le dos du canard lorsque celui-ci<br />

plonge pour se nourrir (Wolfe et al., 2001). C’est pourquoi on peut s’attendre à ce que les bitumes ne<br />

s’agglutinent pas à la fourrure des mammifères marins nageant dans la colonne d’eau. D’un autre<br />

côté, les mouvements natatoires des canards peuvent favoriser l’agglomération des bitumes dans la<br />

colonne d’eau sous leur ventre et il s’est avéré que du bitume s’est agglutiné aux plumes pectorales et<br />

aux pattes à une concentration de 100 ppm d’Orimulsion ® dans la colonne d’eau. Cette étude a montré<br />

que les oiseaux étaient capables de lisser leurs plumes et de restaurer l’imperméabilité de leur plumes<br />

pectorales, mais pas des plumes des pattes, en cas d’exposition à des taux de 100 ppm (Wolfe et al.,<br />

2001). Les concentrations dans la colonne d’eau dans les baies ouvertes et les océans devraient se<br />

disperser et passer sous 100 ppm endéans les heures qui suivent le déversement et il est prévisible<br />

qu’avec des concentrations d’Orimulsion ® plus faibles dans l’eau, les oiseaux courront un risque<br />

moindre de souillure par le bitume et de perte d’imperméabilité.<br />

Dans les rivières d’eau douce, les bitumes dispersés seraient transportés par le courant et se<br />

dilueraient avec le temps mais certains se déposeraient avec d’autres particules sur le fond des eaux<br />

calmes (peu turbulentes). On ne s’attend pas à voir du bitume flottant à la surface de l’eau douce. Si<br />

l’agglomération des bitumes se produit, ce qui est probable dans les estuaires et dans l’océan, une<br />

partie de ceux-ci pourrait remonter à la surface sous la forme de boules de goudron qui seraient<br />

balayées par le vent et s’échoueraient sur le rivage si des côtes sont dans sa trajectoire. La<br />

contamination de la faune et du littoral après un déversement dans un estuaire ou en mer serait bien<br />

moindre avec de l’Orimulsion ® qu’avec des pétroles lourds (French 2001). Il a été démontré que le<br />

bitume est relativement non toxique pour les oiseaux (Wolfe et al., 2001) alors que le mazout est<br />

toxique pour les organismes qui en sont souillés. L’Orimulsion ® ainsi que les pétroles lourds peuvent<br />

également avoir des effets sur les organismes dans la colonne d’eau (poissons et plancton) car le<br />

bitume et les composants dissous de l’Orimulsion ® sont répartis dès le départ dans la colonne d’eau.<br />

Les pétroles lourds peuvent également être entraînés dans la colonne d’eau en causant des effets<br />

similaires sur les organismes se trouvant dans celle-ci. Le risque écologique relatif des déversements<br />

d’Orimulsion ® et de pétroles lourds en mer étudié jusqu’à présent démontre que l’Orimulsion ®<br />

présente, par rapport aux hydrocarbures lourds, un risque similaire ou moindre pour l’environnement<br />

aquatique (Harwell et al., 1995; Johnson et French 2001).<br />

BITOR ORIMULSION ® : PRATIQUES PREVENTIVES DE DEVERSEMENTS<br />

Bitor jouit d’une excellente réputation en ce qui concerne la sécurité et la prévention des<br />

déversements. En effet, Bitor a expédié en toute sécurité plus de 250 millions de barils d’Orimulsion ®<br />

vers des centrales électriques en Amérique du Nord, en Europe et en Asie (illustration 4). Une telle<br />

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