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Préface - IMO

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Troisième Forum R&D La lutte en mer contre les pollutions par hydrocarbures lourds et visqueux – Session III<br />

qu’à 30°C plus de 30 m 3 /h pourraient être transférés par un tuyau de 6’’ de 15 mètres avec la pression<br />

de refoulement maximale de la pompe (10 bar).<br />

En ayant à l’esprit la courbe viscosité/température du bitume qui est plutôt raide (Ill. 5), le fait<br />

d’amener le bitume à une température de 36°C ramènera la viscosité à environ 100,000 cSt et<br />

permettra aisément la même vitesse de flux sur une distance de 20 mètres ou plus, ce qui peut être<br />

considéré comme suffisant pour de nombreux cas de déversements. Le réchauffement du bitume avant<br />

son transfert par pompe est pertinent lorsque le bitume récupéré par une racleuse mécanique a été<br />

directement déversé dans un réservoir de stockage comportant un système de chauffage. Cependant,<br />

cette technique ne s’applique pas aux racleuses mécaniques en flottement libre avec pompe de<br />

transfert à bord et pas de réservoir de stockage.<br />

Lors des deux tests principaux (2001-02-28 et 2001-03-01), un flux de bitume froid de 33 m 3 /h<br />

par un tuyau de 6’’ de 20 mètres fut atteint sans avoir établi de véritable lubrification à l’eau par<br />

bague annulaire. L’effet de l’injection de la vapeur/eau chaude via la bride d’admission était toujours<br />

impressionnant avec une vitesse de transfert de 33 m 3 /h et une viscosité du bitume dans le bassin<br />

dépassant les 3 millions de cSt! Le pourcentage d’eau de lubrification dans le flux de produit était de<br />

3%. La vitesse de transfert de 33 m 3 /h – sans ou avant de développer la véritable lubrification à l’eau<br />

par bague annulaire – fut obtenue lors de deux tests indépendants. Nous avons donc démontré que les<br />

résultats pouvaient être répétés.<br />

La vitesse de transfert la plus élevée du test 2001-02-28 (45 m 3 /h ) ne fut pas obtenue à nouveau,<br />

mais cela aurait sans doute été possible si le test n’avait pas été arrêté en raison d’un problème<br />

d’équipement. Il s’agit cependant toujours d’une question de savoir quels sont les critères qui<br />

permettent l’établissement d’une véritable lubrification à l’eau par injection d’eau chaude/vapeur via<br />

la bride d’admission pour la lubrification. Qu’est-ce qui est nécessaire pour de plus longues<br />

distances ? Quelle est l’importance du pourcentage d’eau injectée sous forme de vapeur ou d’eau<br />

chaude par rapport au flux du produit ? Quelle est la limite de température inférieure pour le bitume ?<br />

Quelle est l’influence de la température ambiante ? L’injection de fuel-oil léger chauffé peut-elle<br />

améliorer les résultats ? Des tests supplémentaires sont nécessaires pour répondre à ces questions.<br />

La lubrification à l’eau froide ne semble pas aider le flux. Cela est peut-être dû au fait que la<br />

température de l’eau de lubrification (7 °C) était inférieure à celle du bitume (14 °C et plus). Cela<br />

aggrave sans doute le problème avec ce produit collant et très visqueux et semble particulièrement<br />

clair pour la lubrification à l’eau à l’admission, où l’eau froide augmente probablement le frottement<br />

dans la pompe, en comparaison avec l’injection d’eau froide en aval de la pompe. Lors des prochains<br />

tests sur la grande viscosité des hydrocarbures ou du bitume, il serait intéressant d’évaluer les deux<br />

méthodes d’injection d’eau à des températures d’eau identiques ou légèrement supérieures à la<br />

température du produit.<br />

Des difficultés de contrôle du flux de l’eau de lubrification de la pompe rotative peuvent être une<br />

seconde explication au fait que l’eau de lubrification froide côté refoulement n’aide en rien le flux.<br />

Une troisième explication pourrait être la configuration de la bride de refoulement USCG/FRAMO. Il<br />

conviendrait de réévaluer le rapport entre la dimension de son anneau interne de distribution d’eau et<br />

son espacement de la fente circulaire d’injection d’eau..<br />

CONCLUSIONS<br />

Ces tests ont permis de confirmer que le fait de réchauffer le contenu d’un bassin de bitume<br />

renfloué mécaniquement, suite à un déversement d’Orimulsion ® , à une température de 30°C ou plus<br />

rendait le transfert du bitume par pompe DOP-250 opérationnel pour ce qui concerne la capacité et de<br />

la distance.<br />

Les tests ont également montré des résultats très encourageants au niveau d’une technique de<br />

transfert par pompe d’hydrocarbures de haute viscosité où la vapeur et l’eau chaude sont injectées via<br />

une bride d’injection spécialement élaborée et montée sur l’admission d’une pompe volumétrique à<br />

vis DESMI DOP-250. Il fut également possible de développer une véritable lubrification à l’eau par<br />

bague annulaire, alors que le bitume froid (14°C) normalement très visqueux, était projeté dans le<br />

tuyau de 6’’ de 20 mètres à une vitesse de 45 m 3 /h, en étant recouvert d’une fine couche d’eau. Cette<br />

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