Préface - IMO

Décontamination et prévention de dommages environnementaux secondaires
Fastanks ou de citernes IBC. Les eaux usées souillées de pétrole sont laissées au repos et, après un
certain temps, les hydrocarbures flotteront à la surface, tandis que les débris se déposeront sur le fond.
En utilisant une série de citernes, chacune numérotée séquentiellement, permettra à la citerne le
plus longtemps en attente d’être utilisée comme source d’eau de nettoyage. L’eau est siphonnée par
gravité du milieu de la citerne dans le nettoyeur à haute pression. Arrivé à un niveau corrélé à la
couche d’hydrocarbures, le siphon est connecté à la citerne suivante, afin de ne pas encrasser le
nettoyeur à haute pression.
Avec un wagon-citerne multi-compartiments, il est possible de se connecter jusqu’au collecteur
de déchargement, de laisser s’écouler le contenu, jusqu’à un niveau convenu, dans le compartiment
suivant et de répéter le processus de séparation. Les résidus dans le fond de la citerne siphonnée sont
placés dans une autre citerne afin de répéter à nouveau le processus. Au fil du temps, la quantité de
déchets récupérés sera optimalisée. La quantité d’eau utilisée et les déchets générés seront, quant à
eux, réduits au minimum grâce à l’utilisation de ce séparateur mobile d’eau souillée de pétrole et
d’eau recyclée.
CONCLUSIONS
Nous espérons qu’à la lecture de cet article, les lecteurs apprécieront l’importance de la préplanification
de la décontamination et de la prévention de toute pollution secondaire en cas de
déversement de pétrole et, plus particulièrement, de pétrole à haute densité.
Plusieurs procédures, numéros de contact, sources d’équipements, tarifs de location et procédures
de travail peuvent être connus et pris en considération avant tout accident, ce qui permettra, en
l’occurrence, de mieux gérer les moyens de lutte et de réduire les dépenses au minimum.
Cet article est, par moment, entré dans les détails et, ce faisant, l’auteur espère avoir permis aux
lecteurs d’adapter les procédures et les recommandations à leurs circonstances particulières et à leurs
plans d’urgence.
L’auteur tient également à souligner que, malgré le fait que les moyens de lutte sont conséquents
financièrement et écologiquement, la santé et la sécurité du personnel doivent demeurer prioritaires et
que, par conséquent, l’évaluation des risques et les procédures de sécurité doivent être utilisées et
respectées tout au long de l’opération.
BIOGRAPHIE
Simon Rickaby est directeur général de DV Howells ltd, une entreprise jouissant de 42 ans
d’expérience dans le domaine de la lutte contre les marées noires. Son expérience en la matière
remonte à 1978, en Afrique de l’Ouest. Il possède une qualification OSHA HazWoper, il est un
instructeur-formateur IMO OPRC accrédité et a dirigé plusieurs missions à l’étranger en tant que
consultant IMO. Il est actuellement le président de l’Institute of Marine Engineering, Science and
Technology.
COORDONNEES
Simon Rickaby, Directeur général.
DV Howells Ltd, The MPSC, Milford Haven, Pembrokeshire, Pays de Galles SA73 3AQ,
Royaume-Uni.
Tél. +44 (0)1646 697041, Fax +44 (0)1646 696345, E-mail: SimonRickaby@dvhowells.com
225