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The Logistics Sector on the Southern Shores of the Western ... - cetmo

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October 2010<str<strong>on</strong>g>The</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>Logistics</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>Sector</str<strong>on</strong>g><strong>on</strong> <strong>the</strong> Sou<strong>the</strong>rn <strong>Shores</strong> <strong>of</strong> <strong>the</strong> <strong>Western</strong> Mediterraneancomme un problème majeur. Le ministère des Transports lancera une enquête en 2010pour avoir une visi<strong>on</strong> plus précise de ce segment.Réglementati<strong>on</strong> et tutelle publiqueLe transport routier de marchandises est totalement libéralisé, les règles d’accès à lapr<strong>of</strong>essi<strong>on</strong> et au marché étant équivalentes à celles qui <strong>on</strong>t cours en Europe. Il n’existe pasd'entreprise publique de transport ou d'affrètement. Les prix s<strong>on</strong>t libres.• La libéralisati<strong>on</strong> du secteur tunisien du transport routier de marchandises rem<strong>on</strong>te à1990 et a mis fin à un m<strong>on</strong>opole public qui a duré 30 ans. Les sociétés nati<strong>on</strong>ales etrégi<strong>on</strong>ales de transport routier de marchandises <strong>on</strong>t été privatisées en 1995. Depuis lors,le transport pour compte d’autrui est uniquement assuré par des opérateurs privés.• À l’heure actuelle, les prix s<strong>on</strong>t libres et la c<strong>on</strong>currence est très soutenue. En fait, lestarifs actuels s<strong>on</strong>t inférieurs à ceux qui étaient appliqués en 1990, alors qu’ils relevaientd’un m<strong>on</strong>opole public. Cela engendre une forte tensi<strong>on</strong> et entraîne la dispariti<strong>on</strong> decertains transporteurs, notamment les indépendants, qui ne peuvent pas assumer lescoûts d’amortissement et ne proposent pas de prestati<strong>on</strong>s complémentaires.• Le transport routier est sous la tutelle de la DGTT (directi<strong>on</strong> générale des TransportsTerrestres), qui est chargée de la réglementati<strong>on</strong>, de la politique tarifaire, des relati<strong>on</strong>savec les organismes internati<strong>on</strong>aux et de la négociati<strong>on</strong> des accords bilatéraux. Lagesti<strong>on</strong> et l’adjudicati<strong>on</strong> des autorisati<strong>on</strong>s de transport public s<strong>on</strong>t du ressort de l’ATTT(Agence technique des transports terrestres).Structure entrepreneurialeDu point de vue de la structure entrepreneuriale, ce secteur se caractérise par safragmentati<strong>on</strong>. Il compte 65 % d’entreprises individuelles et 35 % d’entreprises de transport.À noter également que les entreprises tunisiennes de transport TIR s<strong>on</strong>t bien plus petitesque leurs homologues européennes.• Les entreprises tunisiennes de transport TIR se heurtent à plusieurs difficultés pourétendre leurs activités : outre leur taille, bien plus réduite que celle de leurs homologueseuropéennes, elles s<strong>on</strong>t c<strong>on</strong>fr<strong>on</strong>tées à des problèmes opérati<strong>on</strong>nels (c<strong>on</strong>trôles etdifférences de réglementati<strong>on</strong>) et commerciaux (manque d'implantati<strong>on</strong> sur les marchéseuropéens). C’est pourquoi elles se limitent souvent à faire <strong>of</strong>fice d’annexe locale deschaînes internati<strong>on</strong>ales c<strong>on</strong>trôlées par des transporteurs européens.Producti<strong>on</strong> des servicesLes c<strong>on</strong>diti<strong>on</strong>s de producti<strong>on</strong> du transport routier public de marchandises présentent uncertain nombre de déficiences, notamment la vétusté du parc de véhicules, la faibleproductivité d'exploitati<strong>on</strong> et le manque de formati<strong>on</strong>.• Les problèmes les plus fréquents s<strong>on</strong>t : la vétusté du parc, le manque d’entretien desvéhicules, la n<strong>on</strong>-applicati<strong>on</strong> de critères de c<strong>on</strong>duite rati<strong>on</strong>nels et l’ignorance de lamajorité des chauffeurs en matière de règles de sécurité.• La productivité est encore très faible. On estime qu’en 2008, le pourcentage de retour àvide était de 60 % dans le cas des véhicules à faible t<strong>on</strong>nage et de 46 % dans celui desvéhicules à fort t<strong>on</strong>nage.96 CETMO

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