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The Logistics Sector on the Southern Shores of the Western ... - cetmo

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<str<strong>on</strong>g>The</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>Logistics</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>Sector</str<strong>on</strong>g><strong>on</strong> <strong>the</strong> Sou<strong>the</strong>rn <strong>Shores</strong> <strong>of</strong> <strong>the</strong> <strong>Western</strong> Mediterranean October 20101.5 Le cluster logistique au Maroc1.5.1. C<strong>on</strong>texteCaractéristiques générales de l’éc<strong>on</strong>omie marocaine• Le Maroc possède une superficie de 710 850 km 2 et une populati<strong>on</strong> de plus de31 milli<strong>on</strong>s d’habitants en 2008. C’est le plus atlantique des pays du Maghreb etgéographiquement parlant le plus proche de l’Europe, d<strong>on</strong>t il n’est séparé que de 14 km.◦ L’éc<strong>on</strong>omie marocaine présente un déséquilibre quant à s<strong>on</strong> développementgéographique, étant d<strong>on</strong>né que la plupart des activités se c<strong>on</strong>centre sur la côteAtlantique. Ceci dit, les autorités publiques redoublent d’efforts pour insuffler unedynamique de développement éc<strong>on</strong>omique dans les autres régi<strong>on</strong>s notamment àtravers des projets d’infrastructures structurants. Le Maroc nécessite unecroissance de 5 à 6 % par an pour élever le niveau de vie de la populati<strong>on</strong> etréduire le chômage et la pauvreté 5 .• Depuis plusieurs dizaines d’années, le Maroc base sa compétitivité sur le moindre coûtde sa main-d'œuvre et la proximité géographique de l’Europe. C’est pourquoi il s’estspécialisé dans des segments de producti<strong>on</strong> demandeurs de main-d’œuvre n<strong>on</strong> qualifiée.En fait, les niches de marché où la demande m<strong>on</strong>diale enregistre une forte croissancereprésentent moins de 10 % des exportati<strong>on</strong>s marocaines.• L’éc<strong>on</strong>omie du Maroc ne reposant pas sur le pétrole, le développement des exportati<strong>on</strong>sest pour lui une nécessité plus pressante que pour certains de ses voisins et c<strong>on</strong>currentsrégi<strong>on</strong>aux. Sel<strong>on</strong> la Banque m<strong>on</strong>diale, les exportati<strong>on</strong>s actuelles représentent un tiers des<strong>on</strong> potentiel et les importati<strong>on</strong>s de produits manufacturés atteignent à peine la moitié duvolume prévu. La marge de développement est d<strong>on</strong>c énorme. La Banque m<strong>on</strong>dialeestime également que les investissements étrangers directs pourraient être 5 à 6 foisplus élevés qu'ils ne le s<strong>on</strong>t à l’heure actuelle (ils ne représentent que 0,5 % du PIB).Caractérisati<strong>on</strong> du secteur de la producti<strong>on</strong>• Le secteur industriel regroupe près de 8 000 entreprises et fournit 445 000 emplois. Letextile, le cuir et la c<strong>on</strong>fecti<strong>on</strong> absorbent près de la moitié des emplois industriels, maisne représentent que 13 % du chiffre d’affaires, ce qui met en évidence le caractère peuqualifié et le faible coût de la main-d’œuvre dans ce secteur. L'agroalimentaire et lachimie, qui s<strong>on</strong>t liés aux ressources naturelles du pays (notamment aux fruits et légumes,aux fruits de mer et aux phosphates), représentent respectivement 36 % et 32 % duchiffre d'affaires, mais <strong>on</strong>t un faible poids en ce qui c<strong>on</strong>cerne l’emploi. Les chiffres àmettre à l’actif de l’ensemble des industries métallurgiques, électriques et électr<strong>on</strong>iquess<strong>on</strong>t similaires, tant en termes d'emploi que de chiffre d’affaires.• La quasi-totalité des industries marocaines s<strong>on</strong>t implantées dans le quart nord-est dupays, entre les côtes atlantique et méditerranéenne et l’Atlas. L’aire métropolitaine situéeentre Kenitra et Casablanca, qui fournissait 174 000 emplois industriels en 2004, joue unrôle prédominant. Les entreprises exportatrices s<strong>on</strong>t c<strong>on</strong>centrées dans les villes et à lapériphérie des grandes cités (notamment dans la régi<strong>on</strong> de Casablanca et au nord dupays). Cette tendance est encore plus marquée dans le cas des activités exclusivementexportatrices telles que la sous-traitance électr<strong>on</strong>ique et le textile.5 Sel<strong>on</strong> le rapport Perspectives éc<strong>on</strong>omiques en Afrique (African Ec<strong>on</strong>omic Outlook), réalisé par laBanque africaine de développement et l’OCDE en 2004CETMO 67

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