Les saints, successeurs des dieux - Centrostudirpinia.It

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Oairis à Bacchus(t),Apis à Epaphus (a), Isis à Céres(3),
Mendès à Pan (~), Bubastis à Diane (5), Horusà Apollon (6).
La plupart de ces assimilations sont loin de se justifier
exactement. Bubastis, par exemple, est la ville où Beset était
adorée et si nous disons que Beset et Diane étaient iden-
tiques, ce qui corrigerait heureusement l'expression de l'historien
grec, il resterait à expliquer, comment Beset ou Ba~t,
la chaleur qui entretient la vie, peut s'assimiler à la Diane
grecque (7).
Le peuple procédait à ces sortes d'identification avec un
Mns-gêne qui eut révolté Hérodote lui-même. Il n hésitait
pas à fusionner les dieux les plus dissemblables. La consonnancs
du nom d'Héraclès avec celui d'Hercule a suffi pour
faire confondre les deux divinités (8).
wLors du triomphe de l'influence grecque à Rome. la plupart
des anciens dieux furent conservés, mais de nom seulement.
Jt~rt, le patron des mâles travaux des champs, à qui Caton,
dans son ouvrage sur l'agriculture, recommande d'ourir des sacrifices
pour qu'il veille sur les boeufs, prêta son nom à 1*~4r«
grec et devint le dieu de la guerre. Saturne, dont le rôle s'était
borné à protéger les semailles et dont l'évhéméïisme romam
faisait un ancien roi d'Italie, fut substitué à Kronos et hérita de
tous les mythes que la théogonie grecque avait attachés au nom
du père de Zeus. Minerve, qui fait souvenir à temps le laboureur
de ses travaux, et à qui le coq était consacré, se vit appelée
à la dignité de l'n~ grecque, fille de Jupiter, protectrice des
sciences et de* art*. Il arriva que des dieux latins, d'un ordre
tout à fait secondaire, se trouvèrent placés au premier rang.
pour représenter quelque graude divinité de la Grèce, dont ils
(t) HM