Les saints, successeurs des dieux - Centrostudirpinia.It

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Le Ze~s~Milichios du Pirée n'est autre que le Milk phénicien
importé en Grèce et, assimile à Zeus par accotement.
Il gardait de son ancxame origine une tristesse et une bar-
barie rituelles qui surp~Muentsurlesol hellénique (ï).
Le même fait se reproduisit lors du contact du christia-
nisme et des divers paganismes. Dans le district d'Einel.
entre le Hhin. la Meuse et la Moselle, s'élève un&~gbse dédiée
à Mariasif, autrement dit à sainte Marie, bien que ce nom
accouple celui de Marie à celui de Sif, divinité féminine du
paganisme germanique, dans laquelle Grimm a vu une donneuse
de pluie (~). Le nom de Mariahiip est une combinaison
similaire qui se rencontre fréquemment dans l'Allemagne
du Sud. Le nom de la Sainte Vierge y est joint a celui d'une
divinité païenne qui survit également dans saint Hild (~).
Ce saint Hild dHulfensberg. près d'Eichsfelde, ne serait
autre, en enët, que saint Geliuif de Mayence qui a probable
ment succédé à quelque divinité des hauteurs, si on en juge
par leurs attaches locales (4). MariahiIpvautApollo-Granus.
Cette sorte de ~rc~ polyonymique à laquelle nous devons
certaines divinités syncrétiques tel le Zeus-Sérapis, l'Herma
nubis ou l'Ilorapollon des Alexandrins s'est souvent combinée
avec le marcottage polyonymique pour dérouter le mytho-
logue et le décourager.
Quels furent les parts de la greffe et du marcottage dans
l'évolution du mot deua qui signifie brillant et s'appliqua
d'abord à nombre de divinités naturalistes avant de devc-
yionsde la Gauleaoantle Christianisme, Paris, 1906,in-12,p. 7, 299.Sur las
_i8ailaliOll$de Mercure,p. 304, note 2, de Mars,p. 311-313. Solder,
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