Les saints, successeurs des dieux - Centrostudirpinia.It

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On confond souvent ces deux questions lorsqu'il s'agit de:"
contes et des fables et l'on comprendra tout à l'heure pourquoi
mais il faut les distinguer nettement. Quelques crudits
semblent avoir pensé qu'ils étaient t'œuvre d'une faculté
spéciale particulièrement développée chez les Indiens. Benfey,
Kohler et M. Cosquin, qui ont soutenu qu'il n'y avait aucun
rapport entre eux et les mythes (t), n'ont cependant pas été
jusque-là.
Il n'y a pas de fossés infranchissables entre les fables et
les légendes païennes, non plus qu'entre les mythes et tes
contes profanes.
Que nombre de contes soient nés contes, et nombre de
fables soient venues au monde fables, c'est possible, mais 'm
peut être assuré que fables, contes et mythes sont faits à
l'ordinaire d'une étoffe commune et que la plupart remontent
à une époque mythologique, ou mieux à un état d'esprit
analogue à celui des sauvages modernes (2). Ceux qui
créèrent des mythes forgèrent des contes et réciproquement.
Mythes, contes et fables sont des iaçons enfantines de ré
pondre aux questions que l'esprit se pose sur la nature et sur
la destinée. Les fables comme les mythes relatifs aux règles
de conduite justifient d'une semblable façon la morale et te
devoir. Si l'on a pu les accuser de propager une morale peu
élevée, fort intéressée et parfois même plus qu'égoïste, c'est
qu'elles
se ressentent de leur origine primitive, de leur parenté
avec les vieux interdits totémiques. Les contes comme
les mythes relatifs à l'univers, à sa constitution, a son ori-
gine et à sa iin sont une sorte de physique de la nature,
balbutiante, naïve et poétique.
On peut présumer qu'à leur naissance, fables, contes