Les saints, successeurs des dieux - Centrostudirpinia.It

LES BAtNTt tUCCMMUM DM DtEUX 65
Egyptiens qui en semblent les inventeurs ne craignaient
point
les douleurs de 1 amenti mais ils redoutaient d'être
dévorés par Set, par Nephtys ou quelque autre divinité in-
fernale avant d'avoir atteint le lieu de leur survie (t).
Les cierges que l'on allumait aux funérailles, les lampes
que l'on faisait brûler devant les tombeaux constituaient
primitivement
un rite
magique analogue aux incantations.
Le feu est un dieu puissant, maître des divinités des ténèbres
qui
les tient éloignées
du mort et les
empêche
cierges que l'Eglise catholique place autour du
de lui nuire. Les
catafalque
forment comme un rempart sacré chargé d'éloigner le lion
dévorant et les autres bêtes de l'abîme infernal (2).
Repas ~M/t~'M
Il ne sufisait point
de
préserver
mort des dangers qu'il courait en ce redoutable « voyage
au centre de la terre *), il fallait conserver son amitié.
~i'était-il pas désormais un dieu ?a
lequel
Tout d'abord, on les conviait à un repas de famille après
on leur abandonnait des boissons et des vivres. Ce
repas était nommé chez les Grecs mp~et-r~, sx~-r~ S~o~
(repas d'Hécate). Les Latins
cernium (3).
l'appelaient compotatio et sili-
Il se célébrait de nouveau neuf jours après les
funérailles et prenait encore de ce fait le nom de ca?na no-
Russie « Il faut prier pour les morts Milenki C'est la prière des vivants qui
les aide à traverser les mitarstva. Le! milarrlva, c'est-à-dire les quarante épreuves
par lesquelles toute âme doit passer avant de monter, radieuse, ven le Paradis,
ou do descendre, maudite, jusqu'à l'enfer ». Vera Vend, Une ann~e de ~M