Les saints, successeurs des dieux - Centrostudirpinia.It

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son troupeau au delà de t'tndus, n'avait qu'à monter dans
son manteau pour traverser le fleuve (t).
Le Tlième des fiançailles avec la statue. Tout le monde
connaît l'exquise et inquiétante nouvelle de Mérimée La
V~tM f/c. Ce prodigieux inventeur d'images et de stytc
ne l'a pas inventée.
< On racontait, au temps de Grégoire VII, qu'un jeune Itomain
noble et rictte. marié depuis peu. étant allé s'ébattre avec
quelques amis sur la vaste place du Golysée, au moment de faire
une partie de balle avait oté de son doigt son anneau nuptial et
l'avait mis au doigt d'une statue de Vénus. Le jeu fini, quand il
vint pour reprendre son anneau, il trouva le doigt de marbre de
la statue recourbé jusqu'à la paume de la main et il ne put,
malgré tous ses eHbrts, ni le briser ni retirer la bague. Il ne dit
mot'à ses amis et s'en alla fort pensif; mais il revint la nuit
avec ~m valet. Le doigt de la statue était redressé mais plus de
,1bague.;
«' Rentré dans sa maison, et couché près de sa jeune épouse,
il sentit entre elle et lui quelque obstacle palpable mais invisible
et comme il voulait passer outre, une voix lui dit C'est à
moi qu'il fat't t'unir. Je suis Vénus c'est à mon doigt que tu
a mis l'anneau nuptial je ne te le rendrai pas. Le jeune
homme, enrayé, trouva toujours entre sa femme et lui le
même obstacle. Sa jeune épouse se plaignit à ses parents. Enfin,
un prêtre magicien ayant contraint Satan à faire rendre
l'anneau nuptial par P7na< le jeune homme fut dès lors heureux
sans obstacle. »
Villemain qui reproduit cette légende dans son <
goire VII (2), l'a empruntée à un pieux chroniqueur, Hermannus
Contractus (3), et la cite en exemple des superstitions
(') Todd, Z'Me occidentale, p. t~7. On conteencorele même faitde
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