ETAT DE LA MIGRATION DANS LE MONDE 2010 - IOM Publications
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<strong>ETAT</strong> <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>MIGRATION</strong> <strong>DANS</strong> <strong>LE</strong> MON<strong>DE</strong> <strong>2010</strong> | apErÇu rEGional aSiE<br />
174<br />
• On estime que la plus forte proportion de<br />
migrants internationaux en Asie centrale<br />
du Sud se trouve au Bhoutan, où ce groupe<br />
compose 5,7 % de la population totale<br />
(DAES, 2009 ; voir la figure 10b).<br />
• Outre l’Inde, les principaux pays d’origine<br />
des migrants sont le Bangladesh (6,9 millions),<br />
le Pakistan (3,4 millions), l’Afghanistan (2,6<br />
millions) et le Népal (1 million). Selon les<br />
données censitaires de 2000, pratiquement<br />
la moitié des émigrants demeurent dans<br />
la région (12,1 millions) ; par ailleurs, 5,1<br />
millions de personnes originaires de la<br />
sous-région travaillent dans les pays du<br />
Conseil de coopération du Golfe (CCG), 2,4<br />
millions vivent aux Etats-Unis d’Amérique<br />
et au Canada et 1,1 million résident au<br />
Royaume-Uni (DRC, 2007).<br />
• Les rapatriements de fonds en direction<br />
de l’Asie centrale du Sud, soutenus par<br />
l’augmentation des flux vers le Bangladesh<br />
et le Pakistan, n’ont que légèrement<br />
diminué. Ils sont passés de 74,4 milliards à<br />
73 milliards de dollars E.-U. en 2009 (voir la<br />
figure 11). Les rapatriements en provenance<br />
de la sous-région, qui se dirigeaient<br />
essentiellement vers l’Inde, se sont élevés à<br />
2 milliards de dollars E.-U. en 2008.<br />
figure 11 : Rapatriements de fonds à destination de l’asie centrale du Sud, 2000–2009 (millions de dollars E.-u.)<br />
Note : Les valeurs de 2009 sont des estimations.<br />
Source : Ratha et al., 2009.<br />
• Le tout récent Ministère sri lankais de la<br />
promotion de l’emploi et de la protection<br />
des travailleurs à l’étranger vient<br />
d’adopter une politique sur la migration<br />
de main-d’œuvre afin de préserver les<br />
intérêts des ressortissants de ce pays (News<br />
Blaze, 2009). La plus forte demande de<br />
travailleurs sri lankais, autant hommes que<br />
femmes, émane du Moyen-Orient ; l’Arabie<br />
saoudite, le Koweït, les Emirats arabes unis,<br />
la Jordanie et le Qatar emploient 86 % des<br />
migrants (Bureau de l’emploi à l’étranger,<br />
Sri Lanka, 2009).<br />
• Au total, 475 278 Bangladais ont travaillé<br />
à l’étranger en 2009, contre 875 000 en<br />
2008. Leurs principales destinations étaient<br />
Oman, Singapour et les Emirats arabes unis<br />
(Bureau de la main-d’œuvre, de l’emploi<br />
et de la formation (BMET), <strong>2010</strong> ; voir la<br />
figure 12). Ces chiffres montrent le profond<br />
impact que la crise économique mondiale<br />
a eu sur la recherche d’emplois à l’étranger<br />
par les Bangladais.