ETAT DE LA MIGRATION DANS LE MONDE 2010 - IOM Publications
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<strong>ETAT</strong> <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>MIGRATION</strong> <strong>DANS</strong> <strong>LE</strong> MON<strong>DE</strong> <strong>2010</strong> | apErÇu rEGional EuropE<br />
184<br />
• L’Europe du Sud est à l’origine d’une bonne<br />
part de l’augmentation observée entre<br />
2005 et <strong>2010</strong> (3,4 millions de personnes,<br />
soit un taux moyen de croissance de 5,2 %<br />
par an). L’Asie centrale est la seule région à<br />
enregistrer une baisse (taux de -0,4 % en<br />
moyenne par an).<br />
• Les flux migratoires intrarégionaux<br />
demeurent importants, surtout depuis<br />
l’élargissement de l’UE en 2004 et 2007. Selon<br />
les estimations fondées sur les données<br />
censitaires de 2000, la vaste majorité des<br />
migrants originaires d’Europe centrale et de<br />
l’Ouest se déplacent à l’intérieur de l’UE ou<br />
se dirigent vers l’Amérique du Nord. Ceux<br />
figure 2 : Nombre total d’émigrants européens par région d’origine et de destination, 2000 (millions)<br />
Note : Les estimations du DRC reposent sur les données censitaires de 2000.<br />
Source : DRC, 2007.<br />
• Le nombre de femmes migrantes a<br />
augmenté de 2,7 millions entre 2005<br />
et <strong>2010</strong>, pour s’établir à 36,5 millions.<br />
Toutefois, la proportion de femmes dans<br />
la population migrante totale en Europe<br />
n’a pas sensiblement varié au cours de<br />
la période, demeurant à 52,3 %. Elle est<br />
à peu près équivalente dans les diverses<br />
sous-régions ; le chiffre le plus élevé se situe<br />
en Europe de l’Est (57,3 %), et le plus faible<br />
en Europe de l’Ouest (49,9 %) (DAES, 2009).<br />
• Les zones urbaines attirent un nombre<br />
considérable de migrants. Londres, Paris<br />
et Moscou comptent plus d’un million<br />
d’étrangers. Parmi les 85 villes du monde<br />
qui abritent entre 100 000 et 1 million de<br />
qui proviennent d’Asie centrale et d’Europe<br />
de l’Est s’orientent essentiellement vers<br />
les anciennes républiques soviétiques<br />
(en particulier la Fédération de Russie) ou<br />
l’Europe de l’Ouest (voir la figure 2). La<br />
Fédération de Russie est à la fois le premier<br />
pays d’origine et de destination en Europe ;<br />
plus de 12 millions de ses nationaux vivent<br />
à l’étranger et 12 millions de non-nationaux<br />
vivent sur son territoire. Les autres grands<br />
pays de destination sont l’Ukraine (5,9<br />
millions), le Royaume-Uni (4,2 millions),<br />
l’Allemagne (4,1 millions) et le Kazakhstan<br />
(3,6 millions) (DAES, 2009 ; DRC, 2007).<br />
non-nationaux, 30 se trouvent en Europe. A<br />
Amsterdam, Bruxelles, Francfort et Londres,<br />
plus du quart des habitants sont d’origine<br />
étrangère (MPI, 2007).<br />
• Sept des dix pays à l’origine du plus grand<br />
volume de rapatriements de fonds en 2008<br />
étaient en Europe, à savoir la Fédération<br />
de Russie (26,1 milliards de dollars E.-U.), la<br />
Suisse (19,0 milliards), l’Allemagne (15,0<br />
milliards), l’Espagne (14,7 milliards),<br />
l’Italie (12,7 milliards), le Luxembourg<br />
(10,9 milliards) et les Pays-Bas (8,4 milliards).<br />
• Les cinq premiers pays bénéficiaires de<br />
fonds rapatriés en 2009 étaient la France<br />
(15,6 milliards de dollars E.-U.), l’Espagne<br />
(11,7 milliards), l’Allemagne (10,8 milliards),