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ETAT DE LA MIGRATION DANS LE MONDE 2010 - IOM Publications

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• L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont<br />

toujours été des pays d’immigration plutôt<br />

que des pays d’émigration. Cette tendance<br />

figure 5 : Taux de migration nette pour 1 000 habitants en australie et Nouvelle-Zélande, 1995–2000, 2000–<br />

2005 et 2005–<strong>2010</strong><br />

Source : DAES, 2008.<br />

• En Australie, 66 % de l’accroissement<br />

démographique survenu entre 2008 et<br />

2009 30 est dû à la « migration étrangère<br />

nette 31 ». Cette hausse, estimée à 297 400<br />

personnes, est la plus nette relevée dans<br />

le pays depuis l’instauration, en 1981, de<br />

l’enquête trimestrielle visant à estimer<br />

la population résidente (ABS, 2009). En<br />

outre, depuis 2004 32 , les flux migratoires<br />

ont contribué davantage à la croissance<br />

démographique nationale, passant de<br />

45,6 % en 2004 à 59,5 % en 2008 (DIAC,<br />

2009a). Cela s’explique par l’augmentation<br />

du nombre d’étudiants étrangers, la<br />

robustesse de l’économie australienne<br />

et l’élargissement des programmes de<br />

migration.<br />

• Au cours de l’exercice financier 2008–2009,<br />

32 000 migrants britanniques sont venus<br />

s’ajouter aux résidents permanents (14,2 % de<br />

ce groupe), suivis par quelque 26 000 Néo-<br />

Zélandais, 25 000 Indiens, 24 000 Chinois et<br />

12 000 Sud-Africains (DIAC, 2009b).<br />

30 Ces chiffres concernent la période qui va de septembre 2008 à<br />

septembre 2009.<br />

31 Pour le Bureau australien des statistiques (ABS), la migration étrangère<br />

nette représente la différence entre les personnes qui quittent le pays<br />

ou qui s’y installent de manière définitive (migrants permanents,<br />

titulaires d’un visa délivré à l’étranger) ou pendant au moins 12<br />

mois sur une période de 16 mois (migrants à long terme, incluant les<br />

résidents temporaires et les étudiants).<br />

32 Ces chiffres correspondent aux flux migratoires enregistrés jusqu’à<br />

juin de l’année indiquée (période de 12 mois).<br />

devrait se poursuivre dans les prochaines<br />

années, mais à un rythme plus lent (DAES,<br />

2008 ; voir la figure 5).<br />

• Le taux de migration nette en Nouvelle-<br />

Zélande a atteint un point culminant en<br />

2003 et est resté positif depuis lors. Une<br />

analyse plus poussée révèle toutefois que<br />

les flux sont beaucoup plus complexes et<br />

divers ; à l’échelle nationale, le nombre de<br />

Néo-Zélandais qui s’installent en Australie a<br />

toujours excédé le nombre d’Australiens qui<br />

font le choix inverse (voir la figure 6). En ce<br />

qui concerne les résidents britanniques, la<br />

tendance a changé depuis 2002, le nombre<br />

de citoyens britanniques émigrant vers la<br />

Nouvelle-Zélande étant plus élevé que le<br />

nombre de Néo-Zélandais s’installant au<br />

Royaume-Uni. En 2009, le taux positif de<br />

migration en provenance de la Chine et<br />

de l’Inde a fortement augmenté (Statistics<br />

New Zealand, 2008 et 2009).<br />

<strong>ETAT</strong> <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>MIGRATION</strong> <strong>DANS</strong> <strong>LE</strong> MON<strong>DE</strong> <strong>2010</strong> | apErÇu rEGional ocEaniE<br />

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