ETAT DE LA MIGRATION DANS LE MONDE 2010 - IOM Publications
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<strong>ETAT</strong> <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> <strong>MIGRATION</strong> <strong>DANS</strong> <strong>LE</strong> MON<strong>DE</strong> <strong>2010</strong> | apErÇu rEGional ocEaniE<br />
220<br />
• Ces dernières années, 21,8 % de la<br />
croissance démographique de la région est<br />
directement liée à l’entrée de nouveaux<br />
migrants (DAES, 2009).<br />
• Les non-nationaux représentent 25 % ou<br />
plus de la population totale dans quatre<br />
villes de la région : Sydney, Melbourne,<br />
Perth (Australie) et Auckland (Nouvelle-<br />
Zélande). Sydney et Melbourne comptent<br />
le plus grand nombre de migrants, soit<br />
respectivement 1 235 908 et 960 145 (MPI,<br />
2007).<br />
• L’Océanie demeure une région<br />
d’immigration, où plus de personnes<br />
entrent sur le continent qu’il n’en sort.<br />
Toutefois, les dernières estimations font<br />
entrevoir une hausse de l’émigration ;<br />
même si le taux de migration nette reste<br />
positif, il est passé de 4,1 migrants pour<br />
1 000 habitants en 2000–2005 à 2,8 en<br />
2005–<strong>2010</strong>. Le fait que ce taux reste<br />
positif est en grande partie attribuable à<br />
l’Australie et à la Nouvelle-Zélande, qui<br />
sont toujours des pays recherchés par les<br />
migrants internationaux, (DAES, 2008).<br />
figure 2 : Migrants originaires d’océanie par pays d’origine, 2000 (%)<br />
Note : Les estimations du DRC reposent sur les données censitaires de 2000.<br />
Source : DRC, 2007.<br />
• Selon les données censitaires de 2000,<br />
plus de 1,5 million 28 de migrants sont<br />
originaires d’Océanie (voir la figure 2).<br />
Les ressortissants des îles du Pacifique<br />
représentent 37 % de ce chiffre, suivis<br />
par les citoyens de la Nouvelle-Zélande<br />
(35 %). Au sein des îles du Pacifique,<br />
la Polynésie est la sous-région dont<br />
partent le plus grand nombre de migrants<br />
(DRC, 2007). La moitié environ de ces<br />
mouvements de population sont de<br />
nature intrarégionale, l’Australie recevant<br />
à elle seule près de 455 000 migrants de la<br />
région. Les personnes qui quittent la région<br />
se dirigent surtout vers les Etats-Unis<br />
d’Amérique et le Royaume-Uni, avec près<br />
de 471 000 migrants au total (DRC, 2007).<br />
• Le pourcentage de femmes migrantes<br />
augmente de façon constante en Océanie ;<br />
il est passé de 50,7 % des migrants<br />
internationaux en 2005 à 51,2 % en <strong>2010</strong><br />
(DAES, 2009).<br />
• Les fonds rapatriés dans la région ont chuté<br />
pour la première fois depuis 2005, passant<br />
de 7 milliards de dollars E.-U. en 2008 et à<br />
6,9 milliards en 2009, sous l’effet de la crise<br />
économique (Ratha et al., 2009) 29 .<br />
28 Les statistiques ne comprennent pas les données sur Pitcairn.<br />
29 Ces chiffres concernent les rapatriements de fonds à destination<br />
des pays suivants : Australie, Fidji, îles Salomon, Kiribati, Nouvelle-<br />
Calédonie, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Polynésie<br />
française, Samoa, Tonga et Vanuatu.