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88 BRONCHITE CHRONIQUE.
Pimprenelle. — Sturk. — Vf essence de pimprenelle,
d'anis, d'absinthe, teinture thébaïque âa q. s.
if essence de pimprenelle 6.00, sirop de guimauve 90.00. M.
îf essence de pimprenelle 15.00, liqueur ammoniacale
anisée 8.00, sirop de senega 30.00. M.
if teinture de pimprenelle, soufre lavé, charbon, gomme
ammoniaque.
Scille.— Christison. — if eau de menthe poivrée, sirop scillitique
âa 30.00, teinture ammoniacale 15.00, esprit de lavande
composé 15.(0. M. S. 4-5 cuillerées par jour.
D'après lui rien ne surpasse l'efficacité de cette formule
dans la toux catarrhale.
^teinture scillitique, liqueur de potasse âa gtt. 10, teinture
de camphre composé 2.00, eau distillée 30.00. M.
Sirop scillitique composé. — if scille, senega âa 120.00, faites
bouillir jusqu'à 1025.00, sucre blanc ïfr v, tartre stibié 2 1/2.00
et 40 centigr. — Ce sirop a une grande vogue dans l'Amérique
septentrionale.
Chardon bénit. — Hufeland. — if extrait de chardon
bénit 4.00, extrait de douce-amère 1.00, eau de fenouil 30,00,
eau de laurier-cerise 4.00. M. 4 fois par jour 60 gouttes. Cet
élixir est fréquemment employé en Allemagne.
Malyaigne. — % extrait de chardon bénit 4.0 ), extrait de belladone
5 centigr., eau gommeuse 90.00. M. S. contre la toux
spasmodique nocturne.
Thi'enius. — if extrait de chardon bénit 15.00, extrait de digitale
10 centigr., liqueur ammoniacale anisée 4.00, oxymel
scillitique 30.0o, eau gommeuse 150.00. M.
Thilenius. — Vf extrait de chardon bénit 26.00, extrait de
sénéga 8.00; opium 10 centigr. M. et faites des pilules de
10 centigr.
L'extrait alcoolique de chardon bénit (ex. teinture de
chardon bénit), à la dose de 1 milligr. 3-4 fois par jour a guéri
promptement un cas d'affection de la muqueuse bronchique
accompagné d'une toux molestante.
Douce-amère. — Bretonneau. — Il faut commencer parla
dose la plus faible et augmenter graduellement jusqu'à ce que
le médicament produise un léger trouble de la vue, des vertiges,
des nausées; rester à cette dose pendant longtemps et
même après la disparition complète de la maladie pour
laquelle on administre la douce-amère.
Lietzau. —La douce-amère convient très-bien comme traitement
consécutif.