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CROUP. 23 5
le chlorate de potasse avait des résultats excessivement remarquables.
Même après la trachéotomie, il est regardé par. ces
médecins comme son complément parfois indispensable. Ils
prescrivent : Vf chlorate de potasse 4.00, eau distillée 90.00,
gomme arabique 8.00, sirop 30.00, eau de fleurs d'oranger
15.00. M.
Guersant prétend avoir guéri par ce sel huit cas de laryngite
couenneuse très-prononcée.
Barbosa donne le chlorate de potasse après un vomitif à la
dose de 2-15.00 par jour pendant toute la durée de la maladie,
le remplaçant dans la période adynamiquepar le perchlorure
de fer liquide 2-15.00 par jour.
Trousseau. — Nous reconnaissons l'utilité du chlorate de
potasse dans les cas de moyenne intensité, mais nous nions
son efficacité dans les cas les plus graves, du moins comme
traitement exclusif. Employé conjointement avec d'autres médications,
il m'a semblé exercer une action réellement avantageuse.
Millet se croit en droit de dire qu'après des expériences
nombreuses et consciencieuses sur une très-large échelle, il a
été frappé de l'insuffisance du chlorate de potasse pour ne pas
dire de son infidélité.
Sulfure de potasse. — Lobstein et Fritz (de Magdebourg)
ont chaudement recommandé le sulfure de potasse.
Maunoir (de Genève), Rilliet et Barthez vantent beaucoup le
foie de soufre ; ils disent qu'on peut éviter les vomissements,
les coliques, la diarrhée, qui peuvent survenir, en le donnant
à petite dose, 5-10 centigr. toutes les 2 heures.
Valleix. — Dans l'immense majorité des cas, si ce n'est
dans tous, où il y a eu guérison par le sulfure de potasse, il
n'existait qu'une simple laryngite striduleuse.
Autenrieth. — Le sulfure de potasse ne convient que dans la
laryngite couenneuse torpide ; prescrit dans le croup, il occasionne
bientôt la mort de l'enfant. '
Vf sulfure de potasse 25 centigr., eau distillée 90.00, sirop
commun 30.00. M. S. chaque heure une cuillerée d'enfant.
Niemeyer. — Le foie de soufre n'a jamais trouvé un emploi
étendu; il est presque entièrement tombé en oubli.
Soufre. — Le soufre n'a donné de bons résultats que dans
les catarrhes laryngés sans formation de fausses membranes.
On le donne à l'intérieur mélangé avec du miel, par petites
cuillerées.
Barbosa le van tait beaucoup en insufflations contre le croup.