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us BRUNCUITE EP1DEAI1QUU.
relativement bien, sommeille beaucoup, est plus tranquille
qu'à l'ordinaire, seulement la respiration est superficielle. Les
parents ne s'en inquiètent pas, mais tout à coup le faciès devient
hippocratique, les bras et les jambes pendent sans vie,
la température du corps diminue, les symptômes d'asphyxie
par acide carbonique et de paralysie du cœur sont manifestes.
On a l'espoir de sauver l'enfant si l'on réussit à le faire
tousser ou à le faire vomir, car d'une part alors les cellules
vésiculaires se remplissent d'air, et de l'autre la circulation
se rétablit, le sang se portant de nouveau dans les artères
et des veines dans les ventricules vides du cœur.
Oppolzer. — Aux enfants nouveau-nés on donnera un vomitif,
ex. : sirop d'ipécacuanha 30.00, poudre d'ipécacuanha "10 centigr.
S. Toutes les cinq minutes une cuillerée à café jusqu'à
production de vomissements, on les forcera de crier en les
mettant dans un bain, en leur projetant de l'eau froide sur la
poitrine, en chatouillant la plante des pieds.
BRONCHITE ÉPIDÉMIQUE, CATARRHE ÉPIDÉ-
MIQUE, GRIPPE, INFLUENZA. — Lentin. — J'ai donné
à tous mes malades une poudre composée de nitrate de potasse,
crème de tartre et camphre. Pour tisane, les espèces
pectorales.
Quant aux complications, elles ont été diversement traitées,
savoir: 1) les points de côté, les névralgies intercostales, par
des vésicatoires loco dolente ou entre les épaules.; —2) l'hémoptysie,
l'épistaxis, par l'oxymel minéral ; — 3) les symptômes
gastriques, les vomituritions par un vomitif; — 4) la
diarrhée, le météorisme par des laxatifs.
Graves. —Saignées de quelques onces, laxatifs et sudorifiques.
Le deuxième ou troisième jour des opiacés.
Vf émulsion d'amandes i 92.00, nitrate de potasse 4.00, liqueur
de muriate de morphine 2.00. M. A la fin de la maladie
le sénéga et le columbo. Fomentations d'eau très-chaude sur
la région trachéale et sur la poitrine.
Canstatt. — Le traitement a été pour la plupart expectatif et
symptomatique. Si les symptômes gastriques prédominaient,
nous donnions un vomitif, dans l'affection des voies respiratoires,
le chlorhydrate d'ammoniaque. L'insomnie et tout le
cortège des symptômes nerveux réclamaient l'opium, la poudre
de Dover, une toux fatigante les narcotiques, l'abattement
des forces dans la période de déclin le quinquina. Nous
n'avions recours aux évacuations sanguines que si la fièvre
avait pris le caractère synochal, si l'affection des bronches