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;G bRONCHHE AIGU'E.
cristallisé 25 centigr., axonge ï-.OO S. Instiller chaque jour
gros comme un grain de blé entre les paupières.
Vf nitrate d'argent cristallisé , eau distillée âa q. s. S.
Toucher chaque deuxième jour la muqueuse palpébrale a\cc
cette solution et dans les intervalles un onguent, ex.
Vf mercure précipité rouge 1.-23, axonge, huile d'olive âa
4.00. M.
BRONCHITE. — Catarrhe bronchique, catarrhe pulmonaire,
fèvre ca/arrhale. On nomme en général catarrhe l'hypérémie,
l'œdème, le boursouflement de la muqueuse et des tissus
sous-muqueux accompagnés de dérangement dans la nutrition
et dans les fonctions.
Dans le catarrhe bronchique, l'hypérémie et l'inflammation
des bronches (deux choses bien différentes), se trouvent réunies
ensemble, de là le nom de bronchite. Chez les enfants et les
vieillards le catarrhe des bronches fines, bronchite capillaire,
catarrhe suffocant, aime à prendre le caractère adynamique.
Le catarrhe bronchique est ou aigu ou chronique.
Dans le catarrhe aigu, il y a horripilalions souvent répétées,
douleur sous-sterna!e, respiration difficile, pénible, anxieuse,
toux sèche, pénible, continue ; elle devient plus facile après
deux à trois jours. Sonorité de la poitrine normale. Râle sonore,
grave ou stibiant, râle muqueux, à grosses bulles, râle
sous-crépi tant, selon que l'inflammation atteint seulement
les grosses bronches, que les mucosités se détachent avec
plus de facilité, que les extrémités des petites bronches
sont atteintes. Dans ce dernier cas on entend les râles des
deux côtés de la poitrine, vers la partie postérieure et
inférieure.
Dans le catarrhe bronchique chronique, la muqueuse bronchique
est épaissie, l'élasticité de la muqueuse et des fibres
longitudinales a diminué, il y a dilatation diffuse des bronches
et le produit sécrétoire tend à se décomposer, à putréfier s'il
n'est pas rejeté*
BRONCHITE AIGUË ou CATARRHE PULMO­
NAIRE AIGU. —Émissions sanguines. — Laënnec. — On
emploiera la saignée seulement lorsque tous les symptômes
auront une grande intensité. Aux sangsues je substitue les
ventouses scarifiées laissées longtemps en place.
Chomel, Blache ont fréquemment recours .à la saignée.
Bouillaud applique des saignées générales et locales coup
sur coup.
Grisolle. — Si le pouls est large, la chaleur élevée, l'oppression