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l'irritabilité de l'estomac, les autres pour désobstruer les \ak
seaux biliaires; il y en a qui veulent par ce moyen équilibrer
la circulation ou du moins ils le considèrent comme l'anliphlogistique
par excellence. Mais la plupart l'emploient par
routine, parce que telle est la mode, ils croiraient manquer en
ne faisant pas comme les autres.
Briquet & essayé cinq fois sans succès d'opérer une dérivation
sur le canal intestinal à l'aide du calomel donné à la dose
de 1.00 fractionnée en 12 paquets et combiné dans un casa
une quantité pareille de scammonée.
Graves. — L'emploi du calomel dans le choléra repose sur
les/principes théoriques erronés suivants : on conclut à un dérangement
des fonctions du foie parce que les selles prennent
de suite une couleur blanchâtre et sont privées de bile; à quoi
nous répondons que le manque de bile dans les excréments
n'occasionne pas plus le choléra que ne le fait le manque
d'acide urique dans "la sécrétion rénale ou de sérum dans le
sang. On pourrait tout aussi bien s'adresser aux diurétiques
pour provoquer l'excrétion urinaire qu'au calomel pour favoriser
la sécrétion de la bile. Ce n'est pas le principe cholérique
qui nuit au fonctionnement normal du foie, c'est une cause
mécanique qui est en jeu, le cours du sang vers le foie (et les
reins) étant intercepté par suite de l'accumulation de ce liquide
dans les capillaires de l'estomac et des intestins, en
raison de l'excrétion continuelle du sérum sur la muqueuse
de ces organes. Le calomel n'agit donc pas contre la cause
primitive du mal et, loin d'êtreutile, il est positivement nuisible
en ajoutant une nouvelle irritation à celle qui existe déjà.
Sels. — Récamier donnait au début le sulfate de soude à la
dose de 8.00 réitérée d'heure en heure, et avec succès, contre
la diarrhée. A cette dose il a paru, selon lui, modifier les selles,
arrêter quelquefois les vomissements et provoquer une bonne
réaction.
Gendrin. — Le sulfate de soude en solution saturée, une
cuillerée à bouche de demi en demi-heure, diminue et supprime
même assez rapidement les évacuations.
Guyot. — Le sulfate de soude est le remède par excellence dans
la première période; dans la deuxième il faut parfois l'additionner
d'eau de Seltz, pour qu'il ne soit pas rejeté.
Briquet. — Au début les purgatifs salins sont un moyen
de dérivation souvent efficace et, loin d'irriter l'intestin,leur
usage est en général bientôt suivi de la diminution ou de
l'arrêt de la diarrhée.