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9-2 BRONCHITE CllRONIQr:î.
îmrrhe olibanum, opium, extrait de safran âa 4.00, sirop de
pavots blancs q. s. pour faire des pilules de 10 centigr. Crachats
puriformes.
Térébenthine.— Trousseau. —Sirop de térébenthine matin
et soir une cuillerée.
Rademacher. —Vf huile de térébenthine 2.00 , liqueur de
Hoffmann 30.00. M. S. 3 fois par jour 5-10 gouttes dans la
bronchite avec hypérémie du foie.
Gendrin. — 'if baume de soufre térébenthine gtt. 10 matin
et soir dans une cuillerée de vin. Bronchite chronique des
vieillards.
La térébenthine est surtout indiquée si la sécrétion urinaire
soufre en même temps que l'expectoration est copieuse.
On emploie surtout avec succès les inhalations térébenthU
nées dans la bronchoblennorrhée, de même si les crachats sont
fétides. A cette fin on verse 1/2-1 cuillerée d'huile de térébenthine
dans une bouteille remplie d'eau chaude et l'on en
inspire les vapeurs qui se dégagent, plusieurs fois par jour
durant une demi-heure.
Goudron. — Durand-Fardel. — Nous ne saurions assez recommander
les résineux aux personnes affectées de bronchite
chronique; parmi eux le goudron remplace avantageusement
tous les autres. L'influence des résineux sur la muqueuse peut
se résumer en peu de mots : l. les sécrétions surabondantes
diminuent, prennent un peu plus de consistance, sont plus facilement
expulsées, ne sont plus retenues dans les ramifications
bronchiques, où en les obstruant elles causeraient de la
dyspnée et provoqueraient même l'asphyxie.
2. Si nous avons affaire au catarrhe sec de Laënncc, c.-à-d.
si la muqueuse est le siège d'une irritation prolongée, si la
sécrétion est difficile, rare, glutineuse, les résineux feront
disparaître cette irritation, rendront les sécrétions plus copieuses
et plus fluides, en même temps que l'expectoration
deviendra plus facile.
Les préparations résineuses influencent décidément la muqueuse
bronchique considérée comme organe sécrétoire et
comme tous les symptômes propres à la bronchite se groupent
autour de ce phénomène sécrétoire, il s'ensuit qu'ils seront
amendés par cette thérapeutique.
Le modus agendi est le suivant :
Ordinairement je remplis un vase de goudron et le place
sur une lampe de nuit, en allumant au-dessous d'elle un bout
de chandelle ou une lampe à esprit-de-vin. Je continue ainsi