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312 ÉPILEPSIE. 1
suivante, à t'aide de laquelle on peut sans inconvénient combattre
toutes espèces d'éphélides.
Vf sublimé 4.00, eay distillée 250.00, alcool camphré 15.00,
acétate de plomb 8.00. M. S. Une cuillerée de cette solution
dans un verre d'eau chaude donne un liquide que l'on emploie
en lotions. On peut ajouter à ce topique comme accessoires
quelques douches en pluie constituées par de l'eau alcaline,
de l'eau sulfureuse de Luchon.
ÉPILEPSIE. — Portai. — J'ai vu beaucoup d'épileptiques
et j'en ai peu guéri.
Boerhaave. — 11 est impossible de poser des règles générales
pour le traitement de l'épilepsie, car ce qui convient aux uns,
est nuisible aux autres, et j'ai la conviction que si les médecins
â vouaient tous leurs soins à cette maladie, ils guériraient plu-
/ sieurs épileptiques, ou du moins les sotflageraient presque
\ tous.
Jaccoud. — Le bulbe est le siège, le point de départ de l'accès
d'épilepsie qui n'est, en résume, que la manifestation d'une
irritation fonctionnelle de cet organe.
Cheyne. — Tout repas un peu copieux est pernicieux pour
^mn épileptique, quelque digestifs que soient les mets ingérés.
Abercrombie. — Les purgatifs, un régime diététique essentiellement
végétal, l'abstinence totale des spiritueux; voilà
les seuls adjuvants de quelque valeur dans cette terrible maladie.
Herpin. — Il faut, avant de renoncer à une des médications
entreprises comme insuffisante dans un cas donné, l'avoir administrée
pendant quelque temps. Les doses seront graduellement
et lentement accrues, jusqu'au maximum facilement
tolérable, et cette dose maximum, en cas de succès, sera
poursuivie encore pendant un temps aussi long que celui qui
a été nécessaire pour supprimer les attaques. Enfin, en cas de
résistance du mal, il faut faire succéder les traitements les
uns aux autres, avec une infatigable persévérance, dans l'ordre
suivant : 1) oxyde ou lactate de zinc, 2) sulfate de cuivre
ammoniacal, 3) la valériane, 4) le sélin des marais.
Récamier. — Il est une loi invariable des affections du genre
de celles dont il s'agit, qui rend inutiles ou nuisibles les
moyens qui ne frappent point sur le point de départ des accidents.
Nûmeyer. — Il faut convenir que nous ne connaissons nullement
les raisons ou les conditions qui nous font pencher
pour tel ou tel médicament de préférence à un autre. Le pra-