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6 4 ASTHME.
Vf huile d'amandes douces 120.00, ammoniaque 12.00. M.
Durand-Fardel. — Vf alcool camphré 60.00, teinture spiritueuse
de quinquina, teinture de cantharides âa 30.00. M. S.
Frictionner la région lombaire et les extrémités inférieures.
Application d'eau glacée sur la tête, vésicatoires, sinapismes,
sétons.
ASTHME.—Spring.—Détresse respiratoire occupant l'appareil
broncho-thoracique, survenant par accès nettement limités
et se terminant par une expectoration plus ou moins abondante.
Laênnec. — Obstruction des bronches.
Beau. — Catarrhe sec.
Corvisart, Bostan, Louis, Budd. — Bronchite capillaire, emphysème,
cardiosténose.
Bretonneau. — Congestion des poumons.
Todd. — Humeurs morbides.
Skoda, Biermer. — Rétention-de l'air désoxygéné dans les vésicules,
surcharge d'acide carbonique.
Duncan, Henle. — Paralysie des bronches.
Paralysie des muscles inspirateurs.
Spasme des bronches, des fibres musculaires bronchiques.
Van Helmont, Willis, Thiry y Trousseau, Fossion. — Tétanos
des muscles bronchiques.
Spring. — État convulsif des nerfs de la respiration.
Bretonneau. — Épilepsie des poumons.
Bamberger. — Spasme tonique du diaphragme. 11 y a selon lui
abaissement et immobilisation du diaphragme, raideur et immobilité
de la moitié inférieure* du thorax, efforts ou spasmes
antagonistiques des muscles expirateurs.
Georget, Thiry, Hirsch, Kidd.—Surexcitation du centre respiratoire.
MÉDICATION INTERNE PENDANT L'ACCÈS. — Opium. — Poterius.—
La maladie se présente sous des symptômes si formidables que
nous sommes obligés d'avoir dès le premier abord recours au
laudanum.
Willis. — Pour calmer l'invasion subite de la dyspnée,
qui me paraît être de nature essentiellement spasmodique,
j'ai trouvé que la teinture d'opium est le remède le plus efficace.
Oppolzer. — Pendant l'accès je donne l'opium à assez haute
dose, la morphine à 7, 9, 17 milligr., et comme son action
n'est pas subite, je prescris encore l'eau de laurier-cerise
quelques gouttes tous les quarts d'heure.