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ÉRYSIPÈLE.
Méthode par les toniques. — Gintrac. — Lorsqu'un état
d'hyposthénie se manifeste dans le cours de la maladie, on
doit mettre en usage les toniques.
Quinquina. — Walsh. — Le sulfate de quinine est propre
à combattre l'altération du sang, à laquelle on attribue la production
de l'érysipèle erratique.
Graves. — if sulfate de quinine 25 centigr., teinture
d'opium simple 25 centigr., mucilage de gomme arabique
00.00. M. S. pour un lavement. En donner 3 par jour.
A l'intérieur, magnésie 4.00 dans Une mixture camphrée.
Contre l'érysipèle septique et ambulant.
Bourgogne. — Si nous vivons sous l'influence d'une constitution
médicale formulée par des maladies de m.auvais caractère,
s'il survient de la fièvre, et pour peu que la phlogo§e de
la peau tende à s'éloigner de l'endroit où elle a pris sa naissance,
nous n'hésitons pas un instant à recourir aux moyens
propres à faire avorter cette dangereuse manifestation ou bien
à enlever à la -fièvre érysipélateuse ses éléments pernicieux.
C'est au tannate de quinine que nous avons recours. Pour les
adultes nous prescrivons 1 gramme de ce sel toutes les
24 heures, et dans les circonstances graves, c.-à-dire si l'érysipèle
occupe la face ou la tête, nous donnons 1.10, 1.50 et des
lavements salins pour tenir lé ventre libre. On insistera sur
son administration tant que le mal progresse, en se basant sur
la continuité et l'intensité de la manifestation qui a lieu sur
la peau. La préparation quinique sera donc continuée jusqu'à
la chute complète ou à peu près de la maladie. Seulement la
dose sera diminuée peu à peu à mesure que l'affection décroît
elle-même.
Le tannate de quinine peut être suspendu dans un looch,
dans une cuillerée de café au lait, par fractions de 10-15 cent.
toutes les 2 heures ou en pilules de 10 centigr.
Si la maladie progressait rapidement et qu'alors elle eût son
siège à la face ou sur le cuir chevelu, nous conseillons de prendre
dans l'espace de 2-6 heures ce qui, dans des cas moins
périlleux, ne serait administré qu'en 24 heures.
Jaccoud. — Des compresses imbibées d'infusion de fleurs de
sureau tiède sont appliquées sur les parties malades et renouvelées
dès qu'elles commencent à se sécher. A l'intérieur j'administre
le vin de quinquina ordinaire, dont j'élève la dose en
raison directe de la violence des accidents cérébraux. Je n'emploie
pas d'autre médicament. S'il y a une constipation opiniâtre,
je la combats par des lavements, et si au début de la