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DELIRIUM TREMENS. 24 5
dre de quinquina, et quand l'élimination est achevée, je traite
la plaie avec l'alcool, avec ou sans addition d'acide phénique.
Moyens divers. — Vf mucilage de coings 30.00, teinture
de myrrhe 2.00. M.
Vf huile dejusquiame cuite, huile d'hypericum âa q. s.
Vf permanganate de potasse 1-2.00, eau distillée 200.00. M.
Vf créosote p. 1, eau p. 80. M.
Vf collodion 4 p., huile de ricin 1 p.
Vf coaltar plâtré 120.00, huile d'olive q. s.
Vf infusion de rue et vinaigre aromatique. M.
Vf acide pyro-ligneux p. 1, eau p. 6. M.
Vf alcool 30.00, blanc d'œuf n° i, huile d'olive 15.00.
DELIRIUM TREMENS. — Encéphalopathie crapuleuse
de Léveillé, mania e potu.
Méthode expectante. — Esquirol, Georget, Calmeil. — La
simple expectation suffit dans l'immense majorité des cas pour
procurer la guérison en 4-5 jours. Des boissons délayantes, le
repos et des bains tièdes sont à peu près les seuls moyens qu'ils
lui opposent.
Méthode antiphlogistique.—Watson.—La méthode antiphlogistique,
si utile dans l'encéphalo-méningite, est à considérer
comme un vrai poison dans le delirium tremens, quoique
la ressemblance de ces maladies entre elles soit souvent
assez frappante ; de même nous évitonsl'opium dans l'encéphalite,
du moins dans sa première période, tandis qu'il procure
un bien immense dans le delirium tremens s'il est employé à
temps et d'une manière convenable.
Grisolle. — Quelque grande que soit la violence du délire,
elle ne saurait par elle seule autoriser la saignée, dont quelques
Italiens font un déplorable usage.
H. W. Carter. — On ne pensera guère aux déplétions sanguines
comme méthode générale de traitement; du moins
sont-elles formellement contre-indiquées dans la première
période, qui est celle d'une énergie déprimée.
Albers est d'avis que la saignée ne doit pas être négligée chez
les personnes d'une constitution forte, robuste.
Heineken. — La saignée est impérieusement indiquée si les
malades sont jeunes, robustes, pléthoriques, s'il y a congestion
vers les organes internes, surtout vers l'encéphale.
Berndt cite plusieurs cas guéris sans opium sous l'emploi de
la saignée, des sangsues et des affusions froides sur la tête.
Fricke à Hambourg a rarement recours à la saignée, il se
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