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428 GASTRITE CHRONIQUE.
cela prouve que ce sont des gens qui n'ont jamais traité de
gastrite aiguë.
Autenrieth. —Le plomb est, à mes yeux, l'agent médicamenteux
le moins irritant, mais il faut le donner avec précaution.
Je prescris une très-faible solution d'acétate de plomb ou
même le perchlorure de fer, si l'inflammation n'est pas trèsgrave,
pour boisson une émulsion huileuse. Un autre remède
qui mérite toute notre attention, c'est le lycopode à la dose
de 4 grammes par jour. Il paraît posséder quelque vertu narcotique
et calmer plutôt qu'irriter à la façon de l'opium. Peutêtre
aussi agit-il mécaniquement, comme p. e. dans l'intertrigo
des enfants.
Naumann. — if acide citrique 50 centigr., eau de laitue
250.00, sirop gommeux 30.00. M.
Naumann. — if graines de pavot blanc 15.00, faites une
émulsion de 180.00 avec l'eau de cerises noires, ajoutez
eau de chaux 60.00, teinture d'opium simple gtt. 8-10, sirop
d'amandes douces 30.00. M. S. Chaque 1 /4, 1/2 heure 1-2 cuillerées
à café.
if teinture d'opium, huile d'olive, sirop diacode, suc de
limon ââ q. s.
Vf magnésie calcinée 15.00, eau 250.00, à titre de purgatif.
Médecins anglais. — Vf acide oxalique 25 centigr., sirop de
limon 24.00, eau distillée 180.00. M. S. Toutes les 3 heures
une cuillerée.
Vf nitrate d'argent cristallisé 5 centigr., eau de cerises
noires 120.00, sirop d'opium 30.00. M. Gastrite subaiguë.
MÉDICATION EXTERNE. — Quarin recommande de fréquents lavements
antiphlogistiques. Quant aux bains vantés par quelques
auteurs, ils ne sont guère applicables à cause des anxiétés
et des jactations du malade.
Andral. — Morphine par la méthode endermique, vésicatoires
saupoudrés de morphine. Bains souvent répétés.
Onctions mercurielles.
Cataplasmes émollients.
GASTRITE CHRONIQUE. — l) Est souvent la suite
d'une gastrite aiguë.
2) Douleurs épigastriques, barre s'étendant transversalement
de l'épigastre sur les deux hypochondres. Battements fort incommodes
dans cette région. La douleur est provoquée par le
moindre exercice, surtout par Ja pression.
3) Vomissements bilieux, assez fréquents. Les nausées n'ont
jamais manqué.