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CONVULSIONS DES ENFANTS. 215
Trousseau. — Les émissions sanguines peuvent être avantageuses.
On fera donc une saignée du bras, ou bien on appliquera
2-"! sangsues soit aux malléoles, soit à la face interne
des genoux, soit aux apophyses mastoïdes, en ayant soin de
choisir pour ces applications, une surface résistante sur laquelle
la compression puisse être exercée au besoin avec efficacité.
Rillietet Barthez. — Les émissions sanguines sont réservées
pour certains cas déterminés ; ainsi,
1) Lorsque la convulsion est primitive, l'enfant robuste, les
symptômes convulsifs portés à un haut degré, la face violette,
le pouls petit, l'asphyxie ouïe coma imminents;
2) Lorsque la convulsion sympathique offrant la même
intensité, survient au début d'une affection inflammatoire;
3) Enfin on doit les mettre en usage lorsque la convulsion
sympathique se développe dans la convalescence d'une maladie
aiguë, chez des sujets peu débilités ou dans le cours d'une
névrose.
Vomitifs. — Rilliet et Barthez restreignent l'emploi de ce
moyen aux cas où il y a éclampsie provoquée par une indigestion.
Guersant et Rlache mentionnent des cas où l'action des vomitifs
a été très-favorable. On donne tartre stibié 2-5 centigr.
dans une cuillerée d'eau ou de tisane, de même le sirop d'ipécacuanha
chez les très-jeunes enfants.
Purgatifs. — Clarke, Goelis, Neumann vantent beaucoup
les purgatifs,notamment le calomeb à 10-25-30-40 centigr.
D'autres le donnent à dose altérante à 2-3 centigr. toutes leâ
1-2 heures.
Rillietet Barthez prescrivent: calomel 15 centigr., poudre de
jalap 30 centigr. M. S. à prendre en une fois.
Vf huile de croton gtt. 1, si l'indication est pressante.
Hauner. — Dans les convulsions par hypérémie du cerveau
le calomel est et restera toujours le remède principal, à la condition
qu'il provoque de suite des évacuations. On le donne
à la dose de 2 1 /2-10-15 centigr. 4 fois par jour en y ajoutant,
s'il le faut, du jalap.
On n'oubliera pas les lavements. S'il y a coma, on donnera
des lavements d'eau froide, en même temps qu'on fait des
affusions froides sur la tête toutes les 2-3 heures.
Narcotiques. — Opium. — De Haen insiste sur les
heureux effets de l'opium, alors que tous les autres moyens