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PÉRICARDITE. 509
cerveau et les poumons présentent des signes d'hypérémie,
sans que cependant la respiration et les pulsations soient irrégulières,
symptômes d'une affection morbide de la moelle
allongée.
Rouillaud, Lerminier, Gendrin se prononcent pour les saignées.
1.7
Médecins anglais. — La péricardite aiguë exige dès son apparition
l'application du régime antiphlogistique dans toute
sa rigueur. Le moindre retard peut devenir fatal au malade.
Hache. — La saignée, sans arrêter les progrès de l'inflammation,
exerce une heureuse influence sur les douleurs, les
palpitations, la dyspnée, le cours delà fièvre.
Jaccoud. — La saignée n'est indiquée que dans les cas tout
à fait exceptionnels où la maladie produit d'emblée des accidents
de stase cérébrale; elle agit alors mécaniquement en diminuant
la quantité du liquide en circulation et il y a bien
rarement lieu de la répéter.
Émissions sanguines locales. — Friedrich. — Si les forces
du sujet le permettent, si les douleurs péricardiques sont
considérables, l'application de 10-15 sangsues, même répétée,
fournira les meilleurs résultats.
Niemeyer. — Les douleurs locales sont enlevées assezpromptement
par 10-20 sangsues placées le long du bord gauche du
sternum.
Oppolzer. — Il est vraiment étonnant avec quelle facilité les
douleurs péricardiques et la dyspnée qui en résulte, sont
enlevées par les sangsues, surtout alors que la douleur locale
est augmentée par la pression.
Médecins anglais. — Si la faiblesse ou le grand âge du sujet
s'opposent à la saignée, on appliquera des ventouses scarifiées
au thorax de préférence aux sangsues.
Huss. — Les émissions sanguines locales m'ont paru nécessaires.
A cette fin'j'ai fait mettre des ventouses scarifiées au
nombre de 6-8 sur la région cardiaque et répéter même cette
manœuvre 2-3 fois. Dans les intervalles des cataplasmes chauds
servent à couvrir la partie gauche du thorax.
Hirsch. — En général, on peut se contenter des émissions
sanguines locales. On les répétera selon le besoin.
Froid. — Halla. — Les fomentations froides de la poitrine
me remplacent les émissions sanguines, les vésicatoires, les
onctions.
Niemeyer. — Le froid appliqué localement est une de mes
armes favorites.
32.