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570 PÉRICARDITE.
Oppolzer — Les palpitations du cœur, la fièvre cèdent nier»
\eilleusementaux applications locales du froid.
Friedrich. — Le froid local sous forme de vessie remplie de
glace appliquée sur la région du cœur, jour et nuit, me paraît
être un des moyens les plus héroïques. Il enlève la douleur
locale, modère l'action tumultueuse du cœur, limite les progrès
de la phlegmasie vers le cœur et les tissus environnants.
Jamais je n'aurais pu me décider à employer localement la
chaleur.
Gendrin préconise beaucoup le froid.
Onguent mercuriel. — Kallenbach. — Dans la Charité de
Berlin des onctions mercurielles ont été faites sur la région du
cœur avec un succès marqué. Cette pratique est aussi très-rationnelle
à cause de la position si superficielle du péricarde.
Grand-Hôpital de Vienne. — Dans quelques cas isolés de péricardite
nous avons retiré les meilleurs effets des onctions
mercurielles, après que l'action du cœur et l'exsudation imminente
ont été tempérées par la digitale.
Romberg. — Vf onguent mercuriel avec extrait de digitale.
MÉDICATION INTERNE. — Digitale. — Oppolzer. — La digitale
ne convient qu'au début de la maladie, et si le pouls est trèsaccéléré.
Son emploi ne doit durer que quelques jours.
Vf eau de laurier-cerise 4.00, teinture de digitale 1.00. M. S.
3 fois 8 gouttes.
Niemeyer. — La digitale sera prise dans les cas où l'action
du cœur est très-accélérée et insuffisante, de sorte que des
manifestations hydropiques et cyanotiques sont à craindre.
Kul'enbach. — Si l'inflammation est passée et que le malade
souffre encore d'insomnie et d'irritation nerveuse, il se trouvera
bien de la solution suivante : if teinture de digitale,
teinture de jusquiame âa gtt. 10-20, eau distillée 1*0.0 '. M.
Aran. — Vf poudre de digitale 50 centigr., nitrate de potasse
2.00. M. Divisez en 5 parties égales. S. A prendre en 2i
heures.
Mercure. — Romberg. — Une saignée de 370.00 répétée les
jours suivants, de fortes doses de calomel, des émissions sanguines
locales, des frictions avec l'onguent napolitain et la
digitale, tels ont été les moyens avec lesquels nous avons
réussi à conjurer le mal en peu de temps.
Aran. — Les mercuriaux, surtout le calomel à haute dose,
d'après Graves, ont été suivis des plus beaux succès dans d'innombrables
cas.
Graves. — Les médecins anglais ont obtenu les meilleurs ré-