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NÉPHRITE ALBUMINEUSE.
Ce fut alors que nous eûmes recours à la cochenille, dans la
supposition que les reins étaient le foyer de la souffrance*. La
malade prenait chaque jour, cochenille 4.00, sucre de lait
30.00. M. Après 8 jours, toute hydropisie avait cessé, l'excrétion
urinaire étant devenue très-abondante, et après 3 semaines
toute trace d'albuminurie-avait disparu.
Une céphalalgie, survenue quelque temps après, fut considérée
par nous comme une affection consensuelle de la maladie
rénale, et céda de même à la cochenille.
Cette fille demeurait chez nous en qualité de servante, nous
avons combattu avec succès son aménorrhée par les martiaux
longtemps continués.
Loffler. — Un homme de 25 ans, d'une constitution vigoureuse,
était malade depuis 8 jours avant son admission à la
Charité. Des frissons alternant avec de la chaleur, de la courbature,
de la céphalalgie, tels furent les premiers symptômes
dont il se plaignit. Quelques jours après, ses jambes enflèrent,
l'excrétion urinaire diminua notablement et le ventre devint
plus gros. Des douleurs au sacrum le tourmentaient beaucoup.
Le soir de son entrée, 7 août 1848, l'anasarque et l'ascite
étaient très-prononcées, la peau était sèche et brûlante, l'urine
trouble et très-albumineuse. Constipation.
Nous lui prescrivîmes : Vf infusion de digitale (ex. 50 centigr.)
180.00, nitrate de potasse 8.00, sirop s. 30.00. M. S. Une cuillerée
par heure.
10 août, pas d'amélioration. Poudre de Dover,contre une
diarrhée intercurrente.
12 août. La diarrhée a cessé, le pouls a diminué de fréquence,
mais, pour le reste, il n'y a pas d'amendement.
Prescription. — if cochenille 25 centigr., sucre de lait
50 centigr. M. S. 4 poudres pareilles parjour.
24 août. — L'excrétion urinaire a beaucoup augmenté et ne
contient plus autant d'albumine ; l'hydropisie a diminué. Pouls
à 80.
31 août. — L'urine ne contient plus la moindre trace d'albumine.
Il y a encore un peu d'œdème aux jambes.
10 septembre. — Rétablissement complet, qui dure encore
au 25 >eptembre, époque de la sortie du malade.
Verge-d'or. — Riedel. — Dans un cas, où l'étathydrémique
du malade et l'insuccès des médicaments, tels que: nitre, calomel,
digitale, etc., nous autorisaient à employer le fer, j'ai
essayé de combiner celui-ci avec la cochenille, dont j'avais
tant de fois, ainsi que d'autres praticiens, remarqué la réus-