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FÏEWïT TYPHOÏDE. 389
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Chomel. — Dans les plus hauts degrés de dépression, je fais
prendre aux malades, en même temps que je prescris le quinquina,
4-6 cuillerées, ou même toutes les 2 heures une cuillerée
de vin de Madère ou de Malaga. Il est arrivé que de la
sorte des malades ont usé, à leur plus grand avantage, de
deux bouteilles de ces vins en déans 4-5 jours.
Huss fait prendre 1-2 verres de vin de Porto ou de Xérès à
titre d'adjuvants des remèdes excitants.
Stokes recommande vivement le vin lorsque les pulsations
sont faibles et que le premier bruit du cœur est à peine perceptible,
ce qui indique, d'après lui, un ramollissement, et
d'après Graves un relâchement des fibres du cœur. Il est bien
entendu qu'on évitera le vin, s'il y a congestion vers la tête,
avec ou sans délire.
Jaccoud. — Les indications fondamentales à remplir sont :
I. Épargner et soutenir dès le début les forces du malade
on prévision de l'agression prolongée qu'il doit subir.
Dans les cas exceptionnels où il y a de la constipation au
début, je fais prendre 1-2 fois au plus (selon l'effet produit)
un verre d'eau de Sedlitz pour vider l'intestin des matières
qui pourraient s'y décomposer, si elles étaient retenues.
Si la constipation reparaît après la fin du premier septénaire,
je prescris simplement des lavements d'eau avec ou
sans addition de miel de mercuriale.
Dès le début je donne pour boisson la limonade vineuse et
je ne tolère pas une diète complète; le malade prend au moins
2 fois par jour du bouillon de bœuf et 250 grammes de vin de
Bordeaux. En même temps je prescris l'extrait de quinquina à
la dose de 3-4 grammes dans un julep gommeux, si le cas paraît
léger, dans la potion cordiale du Codex, s'il s'annonce
plus sérieux.
Si je crois avoir affaire à une forme de durée moyenne ou
longue, j'ajoute à la potion de l'eau-de-vie à la dose de 30.00
par jour pour commencer. Je continue cette médication jusqu'à
la chute de la fièvre, et même dans le commencement de
la convalescence, lorsqu'elle débute par des symptômes de
collapsus. Si néanmoins l'adynamie s'accroît dans le cours ou
vers la fin du second septénaire, j'augmente graduellement la
quantité d'eau-de-vie jusqu'à 60-80.00, selon le sexe, la constitution
et les habitudes du malade. Si la prostration s'accroît
encore dans le troisième septénaire, je fais donner 2-3 fois par
jour de petits lavements composés de bouillon et de vin par
parties égales.
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