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ainsi 4-5 jours. Le mois suivant on prescrit le même traitement
a lamême époque et pendant le même laps de temps.
Marotte. — L'apiol réussit très-bien dans l'aménorrhée dite
simple, c'est-à-dire dans celle où la seule indication consiste à
agir sur la circulation utérine, sur son appareil vaso-moteur et
à solliciter par son intermédiaire les vaisseaux à laisser
échapper le sang. On joindra à l'apiol les ferrugineux s'il y a
anémie, débilité, lymphatisme.
Les effets thérapeutiques de l'apiol ne se produisent que
chez les filles nubiles au moment où la fonction menstruelle
s'annonce par des symptômes généraux et locaux, ou à l'époque
connue et présumée des règles. Les heureux effets de l'apiol
ne s'obtiennent qu'à la condition que la pléthore générale et
surtout la pléthore locale ne soient pas portées trop loin. On
compte parmi ces causes l'engorgement sanguin de la matrice,
les granulations du col, la métrite, les polypes, les cancers, les
antéflexions et les rétroflexions de l'utérus.
S'il y a congestion utérine intense, métrite subaiguë ou
chronique, les évacuations sanguines, les bains tièdes, Je borax
sont beaucoup mieux indiqués que l'apiol.
Tisanes. — Clinique de Berne. — ^ fleurs de camomille,
feuilles de mélisse, de rue âa 70.00. M.
Kdstner. — Décoction de queues de cerises noires.
MÉDICATIONS EXTERNES. — Bains. — Aran. — Bains de siège additionnés
de farine de moutarde 250-500.00 et application 1-2
fois par jour sur la région mammaire de sinapismes ou de
ventouses sèches. En outre, matin et soir injection vaginale
avec lait tiède 30-45.00, ammoniaque liquide gtt. 10-12.
Romberg. — Bains de siège préparés avec une décoction de sabine
et de camomille. Injection d'une infusion de rue et tisane
d'adiantum aureum, d'armoise ou d'absinthe.
Autenrieth.— Les bains de mer agissent ici d'une manière spécifique.
On peut les remplacer artificiellement en prenant pour
un bain une poignée de muriate de chaux ou de nitre.
Frictions. —Fuchs. — Frictions sur la face interne des
cuisses avec huile de sabine 2.00 , huile de térébenthine
30.00. M.
ANESTHÉSIE LOCALE. — If glace p. ij, sel p. i. M.
^f chloroforme p. xv, camphre p. x. Mêlez.
Hardy. — On verse du chloroforme goutte par goutte sur la
partie où l'on veut opérer et on favorise l'évaporation par un
instrument-ad hoc.
Piorry, Scanzoni. — Des vapeurs de chloroforme sont dirigée:- 1