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la fièvre et de la phlegmasie soit arrêté, attendez même, s'il
est possible, qu'il commence à décroître.
Ne craignez pas de mettre, en quelques jours, 6, 8, 10 vésicatoires.
Hildenbrand. — Plusieurs affections inflammatoires de la
poitrine résistaient au traitement antiphlogistique, alors nous
eûmes recours aux vésicatoires appliqués sur la partie affectée,
préalablement frottée avec du vinaigre radical. Ils soulagent
beaucoup.
Onctions de la poitrine avec de l'onguent napolitain, avec
une pommade au calomel.
PNEUMONIE CATARRHALE, BRONCHO-PNEUMONIE. — Niemeyer.
— La pneumonie catarrhale n'est jamais primitive, mais toujours
la suite de la bronchite capillaire, de la rougeole, de la
coqueluche, du catarrhe chronique. Les enfants ont peur de
tousser et pleurent lorsqu'ils y sont forcés. La toux est saccadée,
brève, douloureuse. La température du corps augmente
visiblement, monte en peu de temps jusqu'à 40° cent, et plus,
le pouls devient plus fréquent, la figure s'empourpre, l'anxiété
et l'agitation sont bientôt suivies d'un état apathique, de somnolence,
souvent l'auscultation et la percussion ne nous apprennent
rien, surtout dans les premiers jours. D'autres fois,
il y a d'abord matité aux deux côtés de la colonne vertébrale,
occupant une étendue oblongue, presque comme une bande,
de là elle se répand plus tard vers les côtés de la poitrine.
A mesure que les poumons s'infiltrent, la matité augmente
et se propage, la bronchophonie survient avec tous les signes
d'une pneumonie croupala.
Les émissions sanguines, générales et locales sont nuisibles,
elles affaiblissent. Les vomitifs ne soulagent que pour le moment.
Barthez et Ziemsen sont du même avis que moi, savoir, que
l'application locale du froid constitue la meilleure médication.
Le traitement interne est le - même que celui de la pneumonie
croupale.
Huss recommande l'huile de térébenthine éthérée.
PRURIT. — MÉDICATION INTERNE. — Aran. — Vf extrait alcoolique
d'aconit, extrait de pissenlit âa 1.00. M. Faites 40 pilules.
S. 1-2 matin et soir.
Aran. — if teinture d'aconit gtt. 45-1.00 parjour dans de
l'eau sucrée. On peut y ajouter un peu d'arséniate de fer.
Romberg.— Vf tisane diurétique ex. racine de levisticum et
baies de genièvre.