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FIÈVRE TYPHOÏDE. 393
3) La chaleur animale diminue ou disparaît en même temps
que le pouls se ralentit.
4) Au bout d'un temps variable, il survient une desquamation
épidermique, analogue chez quelques malades à un soulèvement
de l'épiderme par la sérosité d'un vésicatoire.
5) L'amélioration dans l'état des forces et du faciès succède
assez rapidement à son emploi.
6) Il n'a jamais occasionné le développement de l'enduit fuligineux
des lèvres, des dents ou de la langue, le ballonnement
du ventre, l'exaspération de la diarrhée ; il a plutôt empêché
la tuméfaction de la rate et favorisé le retour de l'appétit. Les
symptômes cérébraux n'ont jamais été aggravés par son emploi.
7) Non-seulement il n'a j. x as déterminé l'inflammation de la
membrane muqueuse intestinale, mais il paraît avoir exercé
une heureuse influence sur la cicatrisation des ulcérations et
le volume de la rate.
Le ralentissement de la circulation et l'abaissement de la
température du corps sont un des effets les plus constants du
sulfate de quinine.
Dietl. — Vf sulfate de quinine 2-4.00, acide sulfurique dilué
2.00, eau distillée 180.00. M. S. Chaque heure 1 cuillerée à
bouche dans les cas graves ou 25 centigr. de quinine.
Cette préparation est, d'après Dietl, un moyen précieux et
certain pour réduire en peu de temps les symptômes ataxoadynamiques
les plus graves à l'immunité.
if sulfate de quinine 1.00, eau de fleurs d'oranger, sirop de
framboise âa 40.00. M.
Vf sulfate de quinine 1-4.00, acide sulfurique q. s., musc
2.00, eau distillée 90.00, sirop 30.00. M.
Smoler. — if sulfate de quinine 1.05, en une fois.
Roucher. — if sulfate de quinine 2-5.00, eau distillée, sirop
simple âa 75.00. M.
Vf sulfate de quinine 25 centigr., teinture de castoréum
75 centigr., eau de tilleul 120.00, sirop de valériane 30.00. M.
Bains. — Hufeland. — Chaque fièvre typhoïde traînant en
longueur réclame l'emploi journalier d'un bain tiède. Je ne
connais pas de moyen plus efficace.
Dans les cas désespérés, un bain avec espèces aromatiques,
du vin et de l'eau- de-vie, du vin du Rhin ingéré par cuillerées,
4 vésicatoires à la fois, dont l'un sur la région épigaslrique,
les autres sur les extrémités, ont encore été capables de sauver
le malade.