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390 FIÈVRE TYPHOÏDE.<br />

11. Soustraire une partie de la chaleur produite, et en restreindre<br />

autant que possible la formation.<br />

Dès que la température atteint 39 degrés, je fais commencer<br />

les lotions froides, au nombre de 2 par jour si la température<br />

du soir ne dépasse pas 39°,5, au nombre de 3 si ce degré<br />

est franchi ; enfin j'en fais pratiquer 4 au moins dans<br />

les cas où la fièvre se maintient en plateau à 40 degrés et<br />

au-dessus. J'emploie pour ces lotions le vinaigre aromatique<br />

pur, qui a sur l'eau l'avantage de procurer une réfrigération<br />

plus marquée et plus durable, d'exciter plus activement l'hématose<br />

cutanée, et de maintenir autour du malade une atmosphère<br />

odorante qui le ranime et assure la pureté de l'air. Si<br />

après 2-3 jours la situation reste la même, je fais ajouter à la<br />

potion alcoolique au quinquina 60 centigr. à 1 gramme de<br />

sulfate de quinine.<br />

III. Combattre les congestions passives de l'appareil respiratoire.<br />

Le meilleur moyen d'agir, au moins sur l'élément mécanique<br />

du processus, ce sont les ventouses sèches appliquées au<br />

nombre de 40-50 à chaque fois sur les membres inférieurs et<br />

sur la base de la poitrine. Ces applications doivent être répétées<br />

matin et soir aussi longtemps que subsistent les troubles<br />

de l'hématose.<br />

Médication tonique.— C'est à tort qu'on pourrait croire<br />

que dans la période adynamique les excitants et les toniques<br />

exercent une influence funeste sur les ulcérations intestinales.<br />

Le contraire a lieu, s'ils relèvent avec une rapidité étonnante<br />

l'énergie des forces du malade, ils agissent en même<br />

temps d'une manière bienfaisante sur les lésions anatomiques.<br />

L'analogie d'ailleurs et l'expérience parlent en faveur des<br />

toniques. Je ne citerai que le pansement des ulcères avec des<br />

matières irritantes, telles que le styrax, l'alcool, l'alcool camphré,<br />

etc.<br />

Il s'agit seulement d'employer les toniques à propos, mais<br />

non pas s'il y a réaction, ou si les forces du malade sont tellement<br />

épuisées qu'il n'y a plus possibilité de les relever.<br />

Nous dirons donc que, dans la première période, l'indication<br />

des toniques est extrêmement rare ; dans la seconde, au<br />

contraire, et dans la troisième, ils sont indiqués, surtout si les<br />

symptômes ataxiques se combinent avec ceux dits adynamiques.

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