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COQUELUCUE. 221
cours, quoiqu'on puisse parvenir à diminuer les quintes, à les
rendre moins violentes, à calmer le sifflement.
Blumlein, à Grifrath. —La coqueluche, à l'égal des autres
maladies épidémiques, a un parcours cyclique qui malheureusement
ne peut être interrompu. Les périodes sont marquées
et rigoureusement observées, et celui qui dans son ardeur médicale
voudrait la terrasser en l'attaquant avec des armes thérapeutiques
trop tranchantes courrait risque de jeter l'enfant
avec l'eau du bain et partant causerait plus de mal que de
bien.
Oppolzer. — Nous ne connaissons pas de spécifique contre
cette maladie, le traitement n'est que symptomatique, il peut
abréger la durée de la maladie.
Roger. — On ne supprime pas une coqueluche, mais on peut
quelque chose sur le nombre et l'intensité des quintes.
PEUT-OX PRÉVENIR MOMENTANÉMENT L'ACCÈS? — Oppolzer. — Il
est prouvé que l'accès peut être momentanément prévenu par
le bicarbonate de soude pris à la dose de 2.00 à l'approche
de la quinte.
Niemeyer. — Pour prévenir l'accès, je donne cochenille 60
centigr., carbonate de potasse 12.00, eau distillée 90.00, sirop
s. 30.00. M. S. une cuillerée à café à l'approche de la toux.
Vomitifs. — Trousseau. — Il n'y a pour modifier la coqueluche,
que deux choses utiles, les vomitifs et les stupéfiants.
Laennec. — Aucun moyen n'est plus utile, au début de la coqueluche
que les vomitifs répétés tous les jours ou tous les
deux jours pendant 1-2 semaines.
Bouchut affirme avoir obtenu des guérisons répétées en
combinant les vomitifs et les antispasmodiques.
Natalis Guillot. — On donnera tous les jours, tant qu'il est
nécessaire, un julep ex. ipécacuanha 1.00, sirop d'ipécacuanha
30.00. M.
Roger. — Une fois la quinte caractérisée, on fera vomir l'enfant
tous les 3, 4, 5 jours selon que la poitrine est plus ou moins
remplie de mucosités. Je donne la poudre d'ipécacuanha unie
au sirop d'ipéca.
Wehsemeyer. — Le traitement spécifique de la coqueluche
comprend les trois moyens principaux, l'ipéca, la belladone, le
cuivre.
L'ipéca satisfait à la muqueuse bronchiale, si celle-ci est en
souffrance, ainsi qu'à la muqueuse stomacale ou intestinale,
lorsque l'intensité des accès a été diminuée par la belladone
et qu'il reste encore des symptômes gastriques, tels qu'une